1. Le commerce à prédominance alimentaire
La branche du commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire se répartit en différents formats commerciaux : hypermarchés, supermarchés, maxi-discounteurs, entrepôts et commerces de gros, centrales d’achat et administration d’entreprises.
Contexte économique
Les métiers du commerce à prédominance alimentaire se sont complexifiés au cours de la dernière décennie à la faveur, entre autres, de l’accroissement de l’offre des références en magasin et de l’exigence sans cesse croissante des consommateurs sur la qualité et le prix des produits.
Des paramètres nouveaux ont progressivement été pris en compte :
- l’accroissement de la concurrence entre enseignes, qui a renforcé les besoins en adaptabilité, en professionnalisme et en qualité de services ;
- le développement des ventes complémentaires ;
- l’essor des petits paniers et des premiers prix, qui a nécessité de jouer davantage sur les volumes vendus ;
- la complexification de la gestion des flux d’information et le développement de la technologie ;
- la rigueur sans cesse accrue dans la gestion actuelle des rayons et des magasins ;
- le e-commerce.
Dès le milieu des années 1990, le secteur a été conduit à engager une réflexion de fond vis-à-vis de l’évolution de son environnement et de ses impacts sur les besoins en compétences de ses salariés : l’insertion des publics faiblement qualifiés et des jeunes à la recherche d’un premier emploi ainsi que le développement de parcours d’évolution professionnelle au sein des magasins se sont inscrits comme une priorité pour les entreprises de la branche.
Les principaux métiers
Employé commercial : employé libre-service ; employé spécialisé.
Les métiers de l’alimentaire : vendeur produits frais ; boucher ; boulanger ; poissonnier.
L’hôte de caisse ; le vendeur technique ; le manageur de rayon ; le directeur de supermarché ; le directeur d’hypermarché ; les fonctions support : achats, ressources humaines, contrôle de gestion…
Métiers de la logistique : réceptionnaire, préparateur de commandes, cariste, manutentionnaire, chef d’équipe, responsable d’exploitation, directeur d’entrepôt.
2. Les commerces de détail non alimentaires
La branche des Commerces de détail non alimentaires rassemble les entreprises dont l’activité principale est le commerce de détail centré sur les produits suivants : la maroquinerie et les articles de voyage, la coutellerie, les arts de la table, la droguerie, les commerces de couleurs et vernis, les commerces de détail de l’équipement du foyer, bazars et commerces ménagers à l’exception des commerces de quincaillerie, de machines à coudre, de miroiterie et négoce du verre, les commerces d’antiquités et de brocante, les galeries d’art (œuvres d’art), les commerces de jeux, jouets, modélisme et puérinatalité, les instruments de musique.
Chiffres-clés 2013
- 14 065 entreprises dont 94,5% de TPE de moins de 10 salariés.
- 67 812 salariés.
- 1 188 contrats de professionnalisation.
- 459 périodes de professionnalisation.
- Plus de 7 600 salariés dans le cadre du plan de formation.
Contexte économique
- L’INSEE précise qu’en 2013, les CDNA non spécialisés (de type « bazar ») enregistrent une moindre augmentation des ventes, +1,3% après 4,3% en 2012 en volume, +2% en valeur.
- Les CDNA spécialisés, eux, voient leurs ventes stagner en volume pour la deuxième année consécutive, 0,2% en 2013, 0,3% en 2012.
NB : le commerce en magasin est affecté par le développement des ventes par Internet. Les secteurs les plus dynamiques (en volume) sont ceux des technologies de l’information et de la communication.
Les principaux métiers
Douze métiers regroupés dans trois familles professionnelles ont été repérés comme communs à l’ensemble des secteurs de la branche et cinq métiers ont été perçus comme spécifiques d’un secteur (instrument de musique, antiquités/ brocante, galeries d’art/ estampes).
Métiers communs
Famille professionnelle commerciale : vendeur, vendeur spécialisé ; hôte de caisse ; étalagiste, responsable de rayon/responsable de secteur ; responsable de magasin ; vendeur, vendeur spécialisé ; responsable régional ; responsable commercial.
Famille professionnelle Marketing : acheteur, chef de produit.
Famille professionnelle Réception marchandise en magasin : équipier réception, responsable réception.
Métiers spécifiques
Famille professionnelle Instruments de musique : technicien-accordeur de pianos, technicien-réparateur de pianos.
Famille professionnelle Antiquités/ brocante : antiquaire-brocanteur, technicien-restaurateur.
Famille professionnelle Galeries d’art/ estampes : vendeur galerie.
3. Les grands magasins et magasins multi-commerces
La branche des grands magasins et des magasins populaires (devenus multi-commerces) rassemble les entreprises.
- « Grands magasins » : magasins de détail à rayons multiples, d’une surface de vente d’au moins
- 2 500 m² et réalisant moins d’un tiers de leur chiffre d’affaires en produits alimentaires
- « Magasins Multi-Commerces » : magasins de détail à rayons multiples, d’une surface de vente identique à celle d’un supermarché (entre 400 et 2 499 m²) et réalisant entre un tiers et deux tiers de leur chiffre d’affaires en produits alimentaires.
La branche est constituée de cinq grandes enseignes qui représentent 90% des effectifs salariés :
- le BHV, le Bon Marché, les Galeries Lafayette, le Printemps pour les grands magasins
- Monoprix pour les Magasins multi-commerces.
Adaptabilité des enseignes au gré des mutations socio-économiques
Depuis la création du premier grand magasin en 1852 (Le Bon Marché), les enseignes de la branche ont toujours su se renouveler au gré des mutations socio-économiques et des évolutions de consommation. Historiquement à la pointe de l’innovation (les soldes…), leur modèle économique a été largement copié, d’où la nécessité pour les enseignes de se repositionner en permanence.
- Un positionnement luxe pour les grands magasins parisiens : les magasins situés à Paris, notamment ceux du boulevard Haussmann, attirent une importante clientèle touristique, essentiellement étrangère, à fort pouvoir d’achat (30 à 60% de leur chiffre d’affaires), constituant à eux seuls une destination touristique, ils enregistrent une croissance à deux chiffres.
- Une montée en gamme pour les magasins de province : les magasins situés dans les autres grandes villes cherchent actuellement un nouveau positionnement pour attirer une clientèle aisée, notamment touristique (week-ends de ponts…).
Principales familles de métiers
Métiers de l’administratif : métiers de l’après-vente ; métiers de l’informatique ; métiers de la communication ; métiers de la logistique ; métiers de la sécurité ; métiers de la technique ; métiers des achats ; métiers des métiers en magasin ; métiers des ressources humaines.
Métiers du marketing.
4. L’horlogerie bijouterie de détail
La branche du commerce de détail de l’horlogerie-bijouterie rassemble les entreprises « commerce de détail d’articles d’horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé ». Ces entreprises se répartissent selon trois principales activités :
- le commerce de détail d’horlogerie-bijouterie (90%) ;
- le commerce de détail de bijouterie fantaisie (5%) ;
- le commerce de détail spécialisé en horlogerie (1%).
Contexte économique
Principale activité des entreprises de la branche, le commerce de détail spécialisé en horlogerie-bijouterie recouvre différents types d’organisations : indépendants, commerces associés et succursalistes. L’année 2012 a été marquée par la crise économique avec un ralentissement des ventes, en particulier sur la bijouterie et la poursuite de la progression du cours de l’or.
La structure des ventes se modifie avec une envolée des ventes de bijoux or 375 millièmes, l’essor de la bijouterie fantaisie et le développement de la vente à distance. La vente de montres et notamment le haut de gamme (> 3000€) continue de croître.
Les principaux métiers
Fonctions commerciales
Vente : conseiller de vente ; responsable de magasin ; responsable de secteur. Support à la vente : Visual merchandiser.
Atelier : horloger SAV, bijoutier SAV.
5. L’horlogerie de gros
La branche de l’horlogerie rassemble les entreprises du commerce de gros d’horlogerie, pièces détachées, accessoires et outillage d’horlogerie.
Le secteur est en très large majorité composé d’entreprises importatrices :
- des filiales françaises de groupes étrangers (Suisse, Japon) qui organisent l’importation, la vente aux détaillants et éventuellement le service après-vente (SAV), essentiellement des PME de 50 à 250 salariés ;
- des entreprises indépendantes, distributrices de marques sous licence, ne gérant ni la fabrication ni la réparation ;
- des indépendants de type agents commerciaux, de tailles variables, distribuant une marque pour leur propre compte.
Chiffres-clés 2013
- 129 entreprises employant 1 438 salariés.
- 55 % d’employés/ouvriers, 14 % d’agents de maîtrise et 31 % de cadres.
- 61 % de femmes ; 96 % des salariés en CDI.
- 91 % des salariés à temps plein.
- Age moyen : 42,9 ans.
Contexte économique
La branche est composée pour l’essentiel de TPE et PME, de l’artisan au groupe de luxe international, avec pour principaux bassins d’emploi la région parisienne et la Franche-Comté.
Après plusieurs années de hausse, le chiffre d’affaires de la profession est en baisse : 1,41 milliard d’€ en 2012, 1,37 milliard en 2013 et 1,35 milliard en 2014. Le nombre d’unités vendues est également en diminution : 12,8 millions en 2014 contre 13 millions en 2013 et 14,1 millions en 2012.
Deux segments tirent le marché vers le haut :
- le haut de gamme (3 000 € et plus) grâce notamment au positionnement de la France, « vitrine touristique » reconnue par une clientèle étrangère à fort pouvoir d’achat.
- l’entrée de gamme (entre 50 et 300 €), un marché dynamique qui dispose également d’un bon potentiel de développement.
Les principaux métiers
Les métiers commerciaux : attaché commercial B to B ; acheteur ; technicien SAV ; conseiller de vente ; responsable de magasin ; responsable de secteur ; visual merchandiser.
Métiers techniques : mécanicien microtechnique en horlogerie ; fournituriste ; horloger.
Autres : chef de produit ; créatif-designer ; responsable de service après-vente.
6. L’import-export
Les entreprises de l’import-export sont des acteurs internationaux présents sur le marché français dans le domaine des produits de haute technologie de la mécanique et de l’électronique (matériels agricoles et espaces verts, matériels de travaux publics, matériels d’emballages et de process, matériels de machines portatives, électronique professionnel et grand public, impression et grossistes informatiques…).
Chiffres-clés 2013
- 4 417 entreprises.
- 34 288 salariés.
- 57% d’hommes, 35% d’employés et 50% sont cadres.
- 96% de CDI, 89% de salariés à temps plein.
- Age moyen de 41,5 ans.
Contexte économique
Dans un contexte d’internationalisation croissante des activités, la connaissance des différents marchés internationaux, des spécificités et des pratiques commerciales en vigueur, des modèles culturels propres à chaque clientèle est primordiale.
L’organisation du travail dans les entreprises de l’Import-Export, particulièrement le degré de spécialisation ou de polyvalence des salariés est fortement liée à la taille de l’entreprise. Les sociétés de l’import-export ont généralement assuré leur développement à partir d’une double compétence « pays » et « produit ».
La réglementation de l’import-export évolue en fonction des accords tarifaires, commerciaux et douaniers internationaux et des législations spécifiques à la commercialisation de certaines gammes de produits ou de services.
Les aspects réglementaires liés au respect de l’environnement, à la sécurité et à la santé imposent des exigences en matière de conditions de transport et d’acheminement, d’emballage, de stockage des produits.
Le développement de normes et procédures qui en découlent influence fortement certains métiers de l’Import-export dans le domaine de la logistique notamment, compte tenu des exigences croissantes de qualité et de traçabilité.
Les compétences associées à l’analyse des risques du fait des transactions internationales se développent.
Les principaux métiers
Famille professionnelle Accompagnement à l’international : consultant chef de projet SAI ; consultant commercial SAI.
Famille professionnelle Courtage international : courtier.
Famille professionnelle Négoce international : trader/ négociant en matières premières.
Famille professionnelle Marketing : directeur marketing ; chef de produit ; support vente.
Famille professionnelle Commercial : directeur de département ; directeur commercial ; attaché commercial ; commercial sédentaire ; technico-commercial.
Famille professionnelle Administration des ventes : assistant administration des ventes.
Famille professionnelle Logistique : responsable de l’organisation logistique ; assistant logistique.
Famille professionnelle Technique : directeur technique ; spécialiste support technique ; technicien SAV ; formateur technique.
7. Les magasins de bricolage
La branche des magasins de bricolage rassemble les entreprises de commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces.
Ces magasins présentent une surface minimale de 400 m², dont l’activité se caractérise par la vente au détail en libre-service assisté d’articles de bricolage, et possédant dans leurs points de vente, au minimum et obligatoirement, les six rayons suivants : bois et découpe, outillage, quincaillerie, électricité, peinture et décoration.
La moitié des magasins de bricolage est concentrée dans sept régions principales : Rhône-Alpes, Ile-de-France, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Bretagne, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Chiffres-clés 2013
- 1436 entreprises et 2 196 points de vente.
- 70 514 salariés.
- 75 % d’employés, 4 % d’agents de maîtrise et 11 % de cadres.
- 44 % de femmes et 95 % des salariés en CDI.
- Près de 9 salariés sur 10 à temps complet.
- Age moyen : 38,5 ans.
Un marché en croissance
En croissance régulière depuis plus de dix ans, le marché du bricolage représente aujourd’hui le premier secteur d’équipement des ménages. Evolution des habitudes et des produits, boom de la construction et contraintes du pouvoir d’achat sont autant d’éléments qui contribuent à ce dynamisme.
Contexte marqué par des mutations technologiques
Le secteur se caractérise par une très forte évolution des métiers en lien avec la problématique du développement durable dans le bâtiment (engagements du Grenelle de l’environnement) et la sécurité des produits. Ces paramètres impactent fortement l’organisation du travail et les métiers de la branche notamment la dimension « information-conseil du consommateur ».
8. Le négoce et les prestations de services dans les domaines médico-techniques
La branche rassemble des structures associatives et des entreprises de négoce et de prestations de services médico-techniques, du commerce de détail d’articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé, de location et de location-bail et autres biens personnels et domestiques.
Ces entreprises servent les personnes en situation de dépendance, de handicap ou de maladie qui ont besoin de dispositifs médicaux, d’équipements et/ou de services pour vivre à leur domicile.
L’activité principale réside donc dans la location et la vente de matériels, de fournitures et/ou la réalisation de prestations de services d’accompagnement, en lien avec les traitements prescrits.
Bien qu’étant un maillon important de la chaîne de soins autour du patient, ces entreprises ne réalisent aucun acte de soin.
Chiffres -clés 2013
- 1 794 entreprises avec 18 743 salariés.
- En 5 ans, le nombre d’entreprises a quasiment doublé.
- 49 % des salariés sont des femmes et 93 % des salariés en CDI.
- 60% des professionnels de santé sont des infirmiers.
- 18% du chiffre d’affaires est détenu par l’activité de maintien à domicile.
Un marché en forte croissance et des recrutements en hausse
Prévalence des maladies chroniques, allongement de la durée de vie, meilleure connaissance des maladies, augmentation de la fréquence des dépistages, développement des traitements à domicile en lien avec les nouvelles technologies, etc.
Autant de facteurs qui contribuent largement à la croissance du marché du négoce et de service dans les domaines médico-techniques, rendue possible par les dépenses de remboursements assumées par l’assurance maladie.
Significative du développement du secteur, la hausse des recrutements est de 6 à 10 % chaque année.
Les principaux métiers
Famille professionnelle Logistique / Exploitation : livraison-installation ; maintenance-atelier-SAV ; désinfection-décontamination ; magasinage-stockage ; gestion de stock ; planification ; prestation médico-technique ; garantie d’application BPDO ; orthopédie-orthèse
Famille professionnelle Commercial / Développement : conseil médico-technique en équipement médical ; relations avec les professionnels de santé ; administration des vents.
Famille professionnelle Administration / Service supports : facturation.
9. L’optique lunetterie de détail
La branche optique-lunetterie de détail regroupe les entreprises du commerce de détail d’optique lunetterie hors optique mutualiste.
Contexte économique
Après un début d’année très négatif, le second semestre s’est avéré un peu plus dynamique en partie grâce à un retour de la demande. Mais la croissance annuelle du chiffre d’affaires du secteur (+1,2%) ne peut occulter la baisse, pour la quatrième année consécutive, du chiffre d’affaires moyen par magasin.
Les principaux métiers
Historiquement, le métier d’opticien-lunetier est au cœur de l’activité. Cette place centrale comprend à la fois un volet santé, un volet technique, un volet commercial de vente et un volet de gestion et développement de l’activité.
Le métier d’opticien-lunetier est un métier réglementé par le Code de la santé publique, et bénéficie d’un monopole de vente. Le principal diplôme permettant aujourd’hui en France de pratiquer cette profession est le BTS opticien-lunetier et s’obtient en deux ans après le baccalauréat.
Il est assisté de monteur, monteur-vendeur et/ou vendeur, dont les diplômes sont accessibles aux niveaux V et IV de l’Education nationale, et le cas échéant, d’autres professions administratives et comptables.
10. La photographie
La branche rassemble les entreprises exerçant à titre principal les activités suivantes : les studios de photographie, les commerces de détail de photographie - photo vidéo, les « minilabs ».
Contexte économique
Longtemps bâti sur trois filières — la prise de vue, le négoce et les travaux amateurs —, le modèle économique des entreprises de la branche est fortement impacté par la révolution numérique. Il se caractérise par des emplois en disparition, des métiers en cours de redéfinition et toujours un fort pouvoir d’attractivité, particulièrement auprès des jeunes.
Une mutation intervenue en très peu d’années, aux implications multiples sur les emplois et les métiers : diminution du volume des effectifs et transformation de la nature des emplois (réduction importante par exemple du nombre d’opérateurs types « minilabs »), fort développement de la polyvalence comprenant des activités de vente, de prise de vue et de production ou tirage… le numérique a constitué une chance pour créer de nouveaux métiers et de nouvelles filières techniques (retouche, postproduction)…
Les principaux métiers
Famille professionnelle de la photographie grand public : responsable de magasin ; vendeur ; opérateur en magasin photo ; photographe portraitiste.
Famille professionnelle de la photographie d’entreprises : responsable de studio ; photographie de studio ; opérateur post-production.
11. Le commerce des articles de sport et équipements de loisirs
La branche du commerce des articles de sport et équipements de loisirs rassemble les entreprises : commerce de détail d’articles de sport en magasin spécialisé.
L’activité principale de ces entreprises est le commerce, la réparation ou la location d’articles et d’équipements de sport et de loisirs.
Leur domaine d’activité inclut tout équipement accompagnant les loisirs sportifs : activités de glisse (eau, neige, air), de roulement (cycles, rollers…), de randonnée, campement, chasse et pêche, de gymnastique, musculation, remise en forme, arts martiaux et toute activité sportive collective ou individuelle d’intérieur ou d’extérieur.
Sont également inclus dans ce domaine d’activité, les véhicules de loisirs habitables, camping-cars, caravanes, résidences mobiles et habitations légères de loisirs, remorques, accessoires et matériels de plein air liés à la pratique du camping.
Chiffres-clés 2013
Commerce d’articles de sport
- 10 056 entreprises employant 45 272 salariés.
- 55 % d’employés/ouvriers, 14 % d’agents de maîtrise et 31 % de cadres.
- 57 % d’hommes ; 74 % de salariés en CDI.
- 71 % des salariés à temps complet.
- Age moyen : 32 ans.
Véhicules de loisirs
- 537 points de vente employant 4 060 salariés.
- 80 % d’employés/ouvriers, 10 % d’agents de maîtrise et 10 % de cadres.
- 72% d’hommes ; 90 % de salariés en CDI.
- 5 % des salariés à temps partiel.
Contexte économique
La branche du commerce des articles de sport et équipements de loisirs se caractérise par un marché de grande consommation dominé par les grandes enseignes spécialisées qui concentrent une forte part de l’activité.
La vente de cycles et d’articles de mode et de loisirs tirent l’activité vers le haut.
Le marché des véhicules de loisirs, quant à lui, se concentre plus sur la vente de camping-cars d’occasion et neufs, les mobil-homes et caravanes, représentant une part plus réduite.
Les professionnels de la branche sont actuellement confrontés à des enjeux liés à l’évolution de la réglementation et des métiers : renforcement des règles de sécurité, montée en puissance du développement durable, progression du e-commerce ou encore difficultés de recrutement sur certains métiers en tension (travailleurs en stations, réparateurs de cycles) et fidélisation du personnel.
La formation est le levier d’action privilégié par les professionnels pour répondre à ces évolutions.
Les principaux métiers
Famille professionnelle de la vente
Métiers communs au commerce des articles de sport et équipements de loisirs : hôte de caisse et d’accueil ; vendeur ; vendeur spécialisé ; responsable de rayon ; responsable/directeur de magasin.
Métiers spécifiques au commerce des véhicules de loisirs : commercial VDL ; responsable de site VDL.
Famille professionnelle technique
Métiers spécifiques au commerce des articles de sport et équipements de loisirs : conseiller technique glisse ; responsable d’équipe glisse (location/atelier) ; conseiller technique cycle ; responsable d’équipe cycles.
Métiers spécifiques au commerce des véhicules de loisirs : technicien atelier VDL ; chef d’équipe atelier VDL.
12. Les succursalistes de la chaussure
La branche du commerce succursaliste de la chaussure rassemble les entreprises dont l’activité principale est le commerce de détail de la chaussure et qui exploitent au moins cinq magasins.
Les enseignes de la branche, dont la plupart sont représentées par la fédération des enseignes de la chaussure (F.E.C.), se répartissent en deux groupes : les succursalistes centre-ville et les succursalistes grandes surfaces spécialisées (GSS).
Chiffres-clés 2013
- 60 enseignes et 4000 magasins.
- 20 000 salariés.
- 79 % d’employés, 4 % d’agents de maîtrise et 17 % de cadres.
- 85 % de femmes et 84 % des salariés en CDI.
- 10,5 ans d’ancienneté moyenne dans l’entreprise.
- Age moyen : 34 ans.
Concentration des effectifs salariés dans les grandes entreprises
Deux grands groupes concentrent une part importante du chiffre d’affaires de la branche : Vivarte (quinze enseignes dont La Halle aux chaussures, Chaussland, San Marina, Minelli, André, Beryl, Besson) et Eram (dix enseignes dont Gémo, Eram, Texto, France Arno, Bocage).
21 % des entreprises ont 200 salariés et plus et emploient 76 % des effectifs salariés.
Le marché de la chaussure
Cinq opérateurs sont présents sur le marché de la chaussure : les grandes surfaces spécialisées succursalistes, les détaillants indépendants, les magasins de sport, les boutiques succursalistes et les autres circuits de distribution (la grande distribution, le prêt-à-porter) et notamment la vente en ligne qui est en pleine expansion. Le poids d’Internet est estimé à 9,5 % dans les ventes de chaussures en 2014.
Les principaux métiers
Métier de responsable régional ; métier de responsable/directeur de magasin ; métier d’adjoint/assistant de magasin ; métier de chef de rayon ; métier de vendeur ; métier d’employé de magasin ; métier de chef de rayon ; métier de manutentionnaire ; métier d’étalagiste ; métier de visual merchandiser.
13. Les succursalistes de l’habillement
La branche des succursalistes de l’habillement regroupe les entreprises ayant au moins cinq établissements et dont l’activité principale est le commerce de détail de l’habillement et d’articles textiles.
Ces enseignes sont organisées autour de trois filières métiers : le siège, la logistique et les magasins.
Chiffres-clés 2013
- 22 000 points de vente.
- 119 700 salariés.
- Age moyen : 33,6 ans.
- Une ancienneté élevée compte tenu de l’âge moyen des salariés : 7 ans.
- 73 % d’employés, 15 % d’agents de maîtrise et 12 % de cadres.
- 88% des salariés en CDI.
- 80 % de femmes.
- Près de six salariés sur dix travaillent dans une entreprise/groupe de 1 000 salariés et plus.
Un marché dynamique et mondialisé
Avec 40 % de part de marché, les enseignes succursalistes devancent largement les autres acteurs du commerce et de l’habillement tels que les magasins indépendants (16%), les hyper/supermarchés (13%), les grands magasins (8%) et la vente à distance (7%).
Les magasins sont essentiellement situés dans les centres commerciaux et en centre-ville dont ils contribuent à la dynamisation.
Le secteur est également marqué par sa forte présence à l’international : les entreprises françaises, à travers leur réseau (15 400 magasins à l’étranger), ont réalisé en 2011 un chiffre d’affaires hors de France de 10 milliards d’euros, surtout dans les pays émergents (Chine, Inde…).
Contexte marqué par des mutations technologiques
Avec l’évolution des modes de consommation liés notamment à l’arrivée de nouveaux moyens technologiques (e-commerce, tablettes, RFID…) et au tourisme, les entreprises de la branche doivent faire face à de nouveaux enjeux concernant les modes de consommation et de commercialisation des vêtements, la gestion des stocks et la logistique. Les enseignes du secteur accompagnent également leurs salariés pour répondre à la technicité croissante des métiers.
Les principaux métiers
Métiers du siège : modéliste ; styliste ; acheteur ; chef de produit ; directeur de collection.
Métiers de la logistique : agent logistique ; manutentionnaire ; gestionnaire de stock/approvisionneur ; chef d’équipe ; contrôleur qualité ; responsable d’exploitation.
Métiers du magasin : vendeur ; responsable de magasin ; responsable merchandising ; responsable régional.
14. Le commerce à distance
La branche du commerce à distance rassemble les entreprises dont l’activité principale est le commerce de détail de tous types de produits, utilisant tous médias (téléphone, internet, courrier,…).
- Le commerce à distance généraliste offrant tous types de produits (32% des entreprises de la branche).
- Le commerce à distance spécialisé proposant un produit spécifique tel que le textile ou ameublement ou électroménager… (68% des entreprises de la branche).
Chiffres-clés 2013
- 2 629 entreprises.
- 30 262 salariés.
- 66% de femmes, 55% d’ouvriers/employés, 18% d’agents de maîtrise, 27% de cadres.
- 84% des salariés en CDI, près de 9 salariés sur 10 à temps complet.
- Age moyen de 40 ans.
Contexte économique
Le contexte est marqué par des mutations technologiques et socio-économiques majeures impactant les modes de distribution et stratégies des entreprises.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent un enjeu central de la compétitivité des entreprises de la branche non seulement parce qu’un nombre croissant de consommateurs réalisent leur shopping en utilisant les nouveaux médias mis à leur disposition : TV connecté, smartphones, tablettes digitales, objets communicants, réseaux sociaux etc... mais aussi parce que le « commerce physique » adopte de plus en plus ces technologies comme de nouveaux outils de relation client.
C’est aussi sans compter les évolutions socio-économiques qui traversent l’ensemble du commerce faisant naître de nouvelles attentes qui modifient profondément les comportements d’achat et de consommation.
Ils induisent des changements stratégiques d’organisation pour apporter les réponses commerciales et logistiques attendues si bien que la gestion prévisionnelle des compétences devient un enjeu central pour la profession et le dialogue social dans la branche.
Les principaux métiers
Famille professionnelle Construction de l’offre : chef de produit ; acheteur ; styliste.
Famille professionnelle Supply chain (de la chaîne logistique) : agent logistique ; gestionnaire approvisionnement ; animateur d’équipe logistique ; chef de projet supply chain.
Famille professionnelle de la Vente / Relation clientèle : conseiller commercial ; superviseur ; responsable e.boutique.
Famille professionnelle Marketing : concepteur rédacteur ; Data miner (responsable informatique décisionnelle) ; Webmaster (administrateur de site internet) ; Webdesigner (concepteur de site internet) ; Traffic manager (responsable du trafic) ; Community manager (animateur de communautés internet) ; E.merchandiser (e.marchandiseur) ; directeur e-commerce
Projets de recrutement
Proportion d’établissements déclarant des projets de recrutement, par tranche de taille d’établissement et secteur d’activité agrégée en haussse dans le secteur.
La propension à recruter s’établit, au niveau national, à 20,7% en 2015 (contre 19,5% en 2014 et 18,0% en 2013), ce qui correspond à 456 300 employeurs potentiels. La proportion des établissements déclarant des projets de recrutement a augmenté dans le commerce (+2 points) et les services (+1,9point), et diminué dans la construction (-1,3 point) et l’industrie manufacturière (-1,1 point). Elle stagne pour l’ensemble IAA-agriculture.
Sources : http://www.forco.org ; http://bmo.pole-emploi.org
Pour aller plus loin :
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