Biologiste en environnement
Présentation
Statuts
fonctionnaire/salarié
Métiers associés
écotoxicologue, hydrobiologiste
Secteur professionnel
secteur fonction publique/secteur recherche/secteur agriculture/secteur environnement
Centres d'intérêt
faire de la recherche/préserver l'environnement
Nature du travail
Des recherches ciblées
Spécialiste du vivant sous toutes ses formes, le biologiste en environnement effectue des recherches spécialisées en écologie. Son but est de préserver et de tirer partie des ressources naturelles et industrielles dans les secteurs de la santé, de l'agriculture, de l'habitat...
Diverses spécialités
Tandis que l'hydrobiologiste s'intéresse à la qualité des eaux (rivières, mers, étangs...) et à la vie de leurs occupants (espèces animales et végétales), l'écotoxicologue étudie les effets du bruit, des fumées chimiques, des colorants alimentaires, des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur la santé de l'homme et l'environnement.
Former des écocitoyens
Le développement durable fait partie de ses préoccupations. Objectif ? Améliorer les situations économiques, sociales et écologiques en vue de laisser un monde « propre » aux générations futures. Comment ? En protégeant la nature et en gérant au mieux les ressources naturelles. Ce qui signifie : anticiper les pollutions et les risques industriels, trouver des parades, aménager les cadres de vie... En d'autres termes participer à l'éducation des écocitoyens du XXIe siècle.
Carrière et salaire
Trop de diplômés
Le marché de l'environnement se développe de façon régulière. Mais il existe un décalage entre le nombre de postes offerts et les diplômés. Ainsi, il y a pléthore de diplômés en protection de la nature et en gestion des espaces naturels, alors que ces deux secteurs sont peu recruteurs, et que 75 % des emplois concernent la gestion de l'eau et celle des déchets !
Double compétence : la combinaison gagnante
Aujourd'hui, le secteur de l'environnement a acquis ses lettres de noblesse. Les compétences dans ce domaine sont reconnues et appréciées des employeurs (entreprises, collectivités locales ou territoriales, bureaux d'études, associations écologiques). En particulier, les cursus liés à l'environnement ou les spécialisations en dernière année d'étude d'un cursus classique (économie, droit, chimie...).
Salaire du débutant
De 2000 (dans le secteur public) à 2220 euros (dans le secteur privé) brut par mois.
Accès au métier
Master universitaire en biologie ou en biologie-biochimie ou diplôme d'ingénieur spécialisé en biologie : c'est le minimum requis pour devenir biologiste en environnement. D'ailleurs, il est souvent titulaire d'un doctorat (bac + 8), voire d'un diplôme d'État en pharmacie. C'est le cas des écotoxicologues, par exemple. En outre, les titulaires d'un diplôme de niveau bac + 5 en économie, droit, chimie peuvent suivre une dernière année de spécialisation dans le domaine de la biologie environnementale. Ce double profil est très apprécié des employeurs. Mais il demande de sérieuses bases scientifiques au départ.
Niveau bac + 5
- Master en biologie cellulaire et moléculaire, génétique, pharmacologie, biologie végétale ou animale...
- Diplôme d'ingénieur spécialisé en biologie
Niveau bac + 8
- Doctorat en biologie, toxicologie...
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016