Chirurgien/ne
Présentation
Statuts
salarié/libéral
Métiers associés
chirurgien / chirurgienne viscéral, chirurgien / chirurgienne cardiaque, chirurgien / chirurgienne orthopédiste, chirurgien / chirurgienne plastique, chirurgien / chirurgienne thoracique, neurochirurgien / neurochirurgienne, stomatologue
Secteur professionnel
secteur santé/secteur fonction publique
Centres d'intérêt
aider, conseiller/soigner/exercer un travail manuel
Nature du travail
Consultation préopératoire
En lien avec le médecin spécialiste, le chirurgien décide de l'opération à mener. Il doit ensuite expliquer au patient ses choix, et en exposer les conséquences et les contraintes : temps d'hospitalisation, douleur, traitement médicamenteux, rééducation, séquelles éventuelles. Il faut parfois rassurer.
Opérations spécialisées
Selon sa spécialisation, le chirurgien extrait des tumeurs, pose des prothèses de hanche, de genou, d'épaule, corrige des malformations, répare des vaisseaux sanguins, des os fracturés, des ligaments rompus. Il intervient en salle d'opération aseptisée (sans microbe). Et met en oeuvre des techniques très spécifiques en utilisant des instruments mécaniques ou un laser.
Suivi postopératoire
Après l'opération, il assure le suivi postopératoire pour éviter les complications et prescrire le traitement. Il reste en contact avec ses patients à moyen ou long terme, au fil de visites de contrôle. Ainsi, il peut vérifier la stabilité d'une prothèse de hanche dans le temps, et programmer une éventuelle reprise en fonction de l'évolution des techniques.
Carrière et salaire
Vers une pénurie ?
Malgré son prestige, la profession souffre d'une désaffection des jeunes. Beaucoup de responsabilités, des semaines de 70 heures, des primes d'assurance de l'ordre de 12 000 euros par an... Les contraintes peuvent paraître disproportionnées, notamment par rapport au salaire d'un praticien hospitalier, moins élevé que dans le privé. Cela suscite un désamour problématique compte tenu des nombreux départs à la retraite prévus.
Du public au privé
44 % des chirurgiens exercent leur activité en libéral, contre 35 % avec un statut salarié. A l'hôpital, ils ont le statut de praticien hospitalier, et non fonctionnaire. Près d'un quart ont une activité mixte (à la fois libérale et salariée). Dans certaines spécialités comme la neurochirurgie ou la chirurgie infantile, la pratique hospitalière salariée prédomine nettement. Les chirurgiens esthétiques, les ophtalmologues et les spécialistes en chirurgie orale exercent majoritairement en libéral, entre cabinet en ville et clinique privée.
Ultra-spécialisé ou gestionnaire
Le chirurgien peut se spécialiser dans un champ de l'anatomie ou sur un public (enfants...). Les possibilités sont nombreuses : neurochirurgie, chirurgie plastique, orthopédique (os, muscles, tendons), pédiatrique, cardiaque, vasculaire, viscérale et digestive. Chef de service, le chirurgien devient gestionnaire et organisateur de projets.
Accès au métier
11 années d'études sont nécessaires pour devenir chirurgien. La formation débute par la PACES (première année commune aux études de santé) est accessible après le bac (S de préférence). La PACES se termine par un concours au nombre de places restreint (20 % d'admis).
En 2e et 3e années : enseignement des bases théoriques (anatomie, biologie...) de la médecine et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, niveau licence.
En 4e , 5e et 6e années : acquisition d'une formation médicale complète ; pratique hospitalière renforcée. À la fin de la 6e année, l'étudiant passe les ECN (épreuves classantes nationales). Le choix de la spécialité et/ou de la région où il effectuera son internat dépend de ses résultats et de son rang de classement. En 2013-2014, 654 postes sont disponibles dans les spécialités chirurgicales.
L'internat : les étudiants préparent un DES (diplôme d'études spécialisées) en chirurgie, qui dure 5 ans au minimum. Une thèse, de préférence dans la spécialité du futur chirurgien, est soutenue à la fin de l'internat et débouche sur le diplôme d'État de docteur en médecine, avec mention de la spécialité.
Niveau bac + 11
- DES chirurgie
- DESC chirurgie
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016