Le contrôleur de gestion organise et contrôle la gestion économique de l'hôpital. Il analyse en permanence les résultats de l'activité et des coûts des différents services, et propose des actions destinées à optimiser les résultats et consolider la viabilité des différentes structures.
Famille de métiers
Management et administratif – Par évolution professionnelle
Quelles sont les principales activités ?
Il organise et il contrôle la gestion économique de l'hôpital. Il analyse en permanence les résultats de l'activité et des coûts des différents services, et propose des actions destinées à optimiser les résultats et consolider la viabilité des différentes structures.
Il réalise des études prospectives de résultats de ces structures, et éclaire ainsi les choix stratégiques de l'équipe de direction, des cadres et des médecins responsables de pôle de l'hôpital. Le contrôleur de gestion aide les décideurs à définir la stratégie de développement de l'hôpital et de ses différentes activités.
Selon les postes, différentes spécialisations existent. Le contrôleur budgétaire par exemple encadre la préparation des différents budgets, suit leur application et analyse les écarts survenus en cours d'année. L'assistant de gestion de pôle est quant à lui dédié à l'analyse fine du fonctionnement d'un ou de plusieurs pôles d'activité, et assiste au quotidien le médecin et le soignant responsables de ce ou de ces pôles.
Pour quelle rémunération ?
Le salaire brut d'un contrôleur de gestion en début de carrière est de 2 600 € et de 3 800 € en fin de carrière.
Quelles sont les compétences et qualités nécessaires ?
Le contrôleur de gestion est en relation directe avec les décideurs de l'hôpital, et doit parfaitement connaitre et comprendre le fonctionnement de l'hôpital, du pôle d'activité, dont il suit l'activité et les résultats. Il peut ainsi mieux comprendre les variations d'activité ou de coûts qu'il mesure, mieux anticiper les évolutions, et proposer des solutions adaptées aux décideurs. Il doit procéder avec méthode, et être très rigoureux, afin que les analyses qu'il avance soient fiables et légitimes. Il doit faire preuve de pédagogie pour faire comprendre des problématiques complexes, être à l'écoute, faire preuve de diplomatie car il soulève souvent des problèmes liés à des manques d'organisation, ou démontre que certaines activités sont défaillantes.
Quelle est la formation à suivre ?
Le métier de contrôleur de gestion est accessible avec un niveau bac + 5, même si des postes d'assistant ou de junior existent aux niveaux bac + 2 à 4.
La plupart des écoles de commerce ont des spécialisations de dernière année en contrôle de gestion et audit. À l'université, le parcours le plus adapté consiste à faire une licence de gestion ou une licence d'économie.
Témoignage
Aurélie, contrôleuse de gestion
"On se sent utile parce qu'on aide la direction à prendre des décisions. Et puis, il y a le côté relationnel, qui exige de savoir discuter, aussi bien avec un contremaître qu'avec un médecin ou un cadre de santé. On fait beaucoup de saisie et de traitement de chiffres, on recoupe les différentes informations : il faut être très rigoureux et toujours contrôler les données, pour valider de manière très fine les analyses qu'on effectue."
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