Contrôleur/euse aérien/ne



Présentation

Statuts

fonctionnaire

Secteur professionnel

secteur transports aériens/secteur fonction publique

Centres d'intérêt

pratiquer les langues vivantes

Nature du travail

Guider sûrement les pilotes

Le contrôleur aérien règle la circulation des avions, en altitude comme aux abords des aéroports. Depuis sa tour de contrôle, quels que soient le trafic et les conditions météo, il guide les pilotes au moment du décollage, en vol et pendant l'atterrissage.

Un contrôleur par secteur

Responsable d'un secteur pour lequel il donne les autorisations de survol, le contrôleur aérien conseille les pilotes qui le traversent. Les avions sont identifiés tout au long du vol. Quand ils entrent dans son secteur, le contrôleur demande au pilote son niveau, sa vitesse, sa position... conformément à son plan de vol.

Un suivi en temps réel

Quand le trafic est intense, il orchestre le ballet des atterrissages et des décollages avec une grande précision. Il confirme au pilote en temps réel à quel moment il peut décoller ou se poser et quelle piste emprunter. Il suit toutes les manoeuvres de l'avion.

Répondre aux urgences

À l'aide d'instruments (radar), il analyse la circulation aérienne avant d'autoriser le pilote à pénétrer dans son secteur. En cas de situation extrême (absence de contact avec l'appareil), le contrôleur prévient son supérieur et déclenche les opérations d'urgence.

Carrière et salaire

65 postes en 2009

On compte plus de 4 500 contrôleurs aériens en activité. Tous ont été formés à l'École nationale de l'aviation civile (ÉNAC), après réussite à un concours très sélectif. En 2009, 65 places ont été proposées.

Élève fonctionnaire

Une fois admis à l'ÉNAC, le futur contrôleur ou élève ingénieur du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) suit une formation de 3 ans. Il devient élève fonctionnaire et perçoit une rémunération : environ 1 480 euros brut par mois en 1re année ; 2 000 euros en 2e année et 2 330 euros en 3e année.

Centre de contrôle ou aéroport

À mi-parcours et en fonction de son classement, l'élève choisit entre deux voies : les centres de contrôle régionaux ou les aéroports. 40 % des contrôleurs exercent dans les centres de contrôle régionaux, 40 % dans les aéroports et aérodromes et 20 % occupent un poste d'études ou d'encadrement.

Évolution possible

Par la voie des concours internes, le contrôleur aérien évolue (suivant son ancienneté) vers des fonctions d'études, d'encadrement ou de management dans les services de l'aviation civile. Il n'y a pas de débouchés en dehors de l'administration.

Salaire du débutant

Environ 2544 euros brut par mois.

Accès au métier

En France, les contrôleurs aériens ont la particularité d'être des fonctionnaires. Ils sont tous passés par l'École nationale de l'aviation civile (ENAC) de Toulouse.

Niveau bac + 5

  • Accès à l'ENAC : chaque année, un concours est organisé dans les principales métropoles régionales. Il s'adresse aux titulaires d'un bac + 2, ayant moins de 27 ans au 1er janvier de l'année du concours. Un très bon niveau en anglais est indispensable. Les candidats admis subissent un examen médical destiné à vérifier leurs aptitudes physiques et mentales.
  • Formation à l'ENAC : elle dure 3 ans, dont 18 mois de théorie et de stages pratiques, dont un stage de pilotage (brevet de pilote privé d'avion) et un stage en pays anglophone. Rémunérés pendant leur scolarité, les élèves fonctionnaires s'engagent à travailler 7 ans pour l'État.

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Contrôleur/euse aérien/ne"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016