Cordiste
Présentation
Statuts
salarié
Secteur professionnel
secteur gros oeuvre bâtiment/secteur second oeuvre bâtiment/secteur travaux publics/secteur sociétés de nettoyage
Centres d'intérêt
avoir des sensations fortes/faire du sport/me déplacer souvent/travailler dehors
Nature du travail
À l'origine, des pros de l'escalade
Les alpinistes, recrutés pour leur aisance en escalade, ont inauguré le métier de cordiste pour effectuer des travaux d'entretien sur les surfaces en verre des buildings et sur les monuments historiques. Désormais, une compétence dans certaines techniques du bâtiment s'impose.
Entretien de tours et pose de pylônes
Les domaines d'intervention du cordiste sont variés : nettoyage et maintenance d'équipements (dont les vitres, cheminées d'usines, silos...) et d'engins en hauteur comme les grues ; restauration de bâtiments, rénovation de toitures, peintures et soudures ; construction en accès difficile ; montage et maintenance de câbles électriques, de structures métalliques, d'antennes, de pylônes et de haubans ; élagage et abattage d'arbres dangereux ; installation de filets de protection le long des falaises ; manipulation d'explosifs...
Un travail en hauteur
Le quotidien du cordiste est fait de défis. Par exemple, lorsqu'il installe l'illumination de la tour Eiffel (qui culmine à 324 m), qu'il participe à la construction du viaduc de Millau (343 m) ou encore quand il nettoie les vitres pentues de la pyramide du Louvre...
Carrière et salaire
BTP, industrie et spectacles
Dès que le travail à réaliser se trouve en hauteur ou dans une zone difficile d'accès, les compétences du cordiste deviennent indispensables. D'autant plus qu'il possède aussi des qualifications pour exercer dans des domaines très variés : bâtiment et travaux publics, industrie, rénovation et restauration de monuments historiques, milieu de l'événementiel et du spectacle.
De plus en plus de demandes
Les cordistes sont de plus en plus demandés. On dénombre 1 000 salariés en CDI (contrat à durée indéterminée) et 4 000 en intérim.
Depuis 10 ans, le chiffre d'affaires des entreprises spécialisées dans les travaux en hauteur est en hausse constante (en moyenne de 30 % par an). Ce marché à fort potentiel concerne plus de 250 sociétés, des micro-entreprises pour la plupart, sachant que ces dernières n'exercent pas de façon régulière.
Salaire du débutant
À partir du Smic.
Accès au métier
Si les premiers cordistes étaient alpinistes, la profession s'est organisée au fil des ans et a créé ses formations. Aujourd'hui, il est vivement conseillé d'obtenir d'abord un diplôme du secteur du BTP (CAP, bac pro), puis une spécialisation de cordiste. Deux diplômes de formation continue - le CQP (certificat de qualification professionnelle) de cordiste et le certificat d'"Agent technique cordiste" - permettent d'acquérir les techniques de déplacement sur cordes et de maîtriser les règles de sécurité et de prévention des risques d'accidents. Les exercices pratiques en conditions réelles représentent une grande partie des enseignements. À noter aussi : la FCIL (formation complémentaire d'initiative locale) "techniques de travaux de bâtiment sur cordes" proposée en alternance, permet de préparer le CQP.
Après la 3e
- CQP cordiste
- Certificat d'"Agent technique cordiste"
- FCIL techniques de travaux de bâtiment sur cordes
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016