Fiscaliste
Présentation
Statuts
salarié
Secteur professionnel
secteur commerce
Centres d'intérêt
aider, conseiller/manier les chiffres
Nature du travail
Une mission de conseil
Toutes les activités d'une entreprise sont soumises à des options fiscales, plus ou moins avantageuses. Nouvelle loi de finances, taxes diverses... la législation évolue rapidement dans ce domaine. Le fiscaliste conseille l'entreprise en fonction de ses projets : une implantation à l'étranger, une fusion-acquisition, un investissement imprévu...
Trouver la meilleure option fiscale
En tenant compte des diverses options offertes, il choisit le régime fiscal le plus intéressant afin que l'entreprise paye le moins d'impôts possible. Il n'oublie pas pour autant de respecter la législation en vigueur. Objectif : éviter un redressement fiscal ! Pour ne manquer aucune nouveauté, ce spécialiste suit de près l'actualité légale et met à jour la documentation sur le sujet.
Défendre l'entreprise
Enfin, son rôle consiste aussi, en cas de contrôle, à défendre les intérêts de la société qui l'emploie, arguments juridiques à l'appui. En cas de contrôle, il doit pouvoir justifier ses choix fiscaux au regard de la loi.
Carrière et salaire
Des professionnels diplômés
La revalorisation de la fonction de juriste, devenue stratégique pour les entreprises, rend les employeurs exigeants. Un master (bac + 5) avec une spécialisation en droit fiscal est désormais indispensable pour séduire les recruteurs. Une double compétence en droit et en commerce/finance est également très appréciée.
Une spécialité qui monte
Dans un contexte économique difficile, et à l'heure de la mondialisation, le droit fiscal se développe de plus en plus. Il représente un débouché intéressant pour les juristes qui souhaitent se spécialiser dans un domaine à la législation complexe.
Plutôt dans les grandes structures
Les emplois se situent majoritairement dans les grandes entreprises, notamment internationales, mais toute société en développement a désormais besoin de compétences spécifiques en droit fiscal. Les grands groupes recrutent plus facilement un ou plusieurs fiscalistes pour gérer les diverses activités.
Cette profession est assez épargnée par la crise, même si les débutants peuvent connaître quelques difficultés depuis 2008. Les fiscalistes ayant 5 à 7 ans d'expérience sont très recherchés.
Salaire du débutant
De 2500 à 2900 euros brut par mois.
Accès au métier
Le parcours d'études classique : licence de droit suivie d'un master à l'université ou dans un IEP (institut d'études politiques). Une trentaine de masters sont spécialisés en droit fiscal : fiscalité internationale (Paris), droit des affaires et fiscalité (Rouen), droit fiscal des affaires (Lille), stratégie fiscale de l'entreprise (Nice)...
En outre, dans ce domaine qui associe droit et finance, la double compétence est très appréciée des recruteurs. Un exemple : un diplôme de grande école de commerce avec une spécialisation en fiscalité (bac + 5) doublé d'un master en droit fiscal. De leur côté, les avocats fiscalistes ont suivi la formation proposée par les centres régionaux de formation professionnelle des avocats et obtenu le CAPA (certificat d'aptitude à la profession d'avocat).
Niveau bac + 5 et plus
- Master dans le domaine du droit fiscal
- DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise)
- Diplôme d'école de commerce, avec une spécialisation en finance
- CAPA (certificat d'aptitude à la profession d'avocat)
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016