Maréchal/e-ferrant/e



Présentation

Statuts

artisan/salarié

Secteur professionnel

secteur agriculture/secteur des sports

Centres d'intérêt

travailler en contact avec la nature/travailler un matériau/m'occuper d'animaux/exercer un travail manuel

Nature du travail

Fabriquer des fers sur mesure

Les sabots ne sont rien d'autre que des ongles, qui poussent en permanence. Il faut donc les nettoyer et les ferrer environ tous les mois. Après avoir retiré l'ancien fer, le maréchal-ferrant « pare » le pied de l'animal, en prenant soin d'enlever l'excédent de corne à l'aide d'un boutoir et d'un rogne-pied. Une fois le fer chaud, il est transformé en semelle, ajusté au sabot, puis cloué ou collé selon l'activité (course, corrida, promenade, repos...). C'est donc une confection sur mesure. Des fers thérapeutiques ou orthopédiques peuvent être utilisés en cas de pathologie ou de défaut d'aplomb du cheval.

Veiller à l'état de santé du cheval

Outre le travail de ferrage, le maréchal-ferrant veille à la santé générale de l'animal. Aussi peut-il prendre en charge l'hygiène de la bouche et des dents du cheval pour lui éviter tout souci de masticage, de déglutition et de digestion. Mais, dans ce domaine, il est en concurrence avec les vétérinaires, et avec les dentistes équins, métier récent mais sans formation professionnelle dédiée.

S'occuper des équidés... et des bovidés

Chevaux, ânes, mules... mais aussi vaches, boeufs, taureaux... Le maréchal-ferrant peut intervenir aussi bien sur les équidés que sur les bovidés.

Carrière et salaire

Des emplois au compte-gouttes

La mode de l'équitation auprès du jeune public a de nouveau mis en lumière le maréchal-ferrant, qualifié il y a peu de métier du passé. Les effectifs ont même crû ces dernières années, même si le secteur reste très confidentiel. Pour preuve : environ 1700 emplois se rapportent à la maréchalerie alors que la filière équine en compte 65 000. Rares sont ceux qui bénéficient du statut de salarié. Sur les 1700 professionnels recensés, 1500 gèrent leur entreprise en tant qu'artisans. La plupart des maréchaux-ferrants sont des hommes, mais les femmes peuvent aussi s'y faire une place. Tous doivent accepter les week-ends grignotés, pour cause d'urgence. Beaucoup changent de métier, après plusieurs années menées tambour battant.

Se spécialiser pour évoluer

Dents et sabot : la formation qui mène à l'exercice de maréchal-ferrant est généraliste. Au fil des années, ce professionnel peut choisir de se spécialiser en orthopédie équine, profession rare et recherchée. À condition toutefois d'acquérir des connaissances supplémentaires en hippologie, en soins vétérinaires et en anatomie du pied.

Salaire du débutant

Smic.

Accès au métier

Deux cursus seulement donnent accès à la profession de maréchal-ferrant. Diplôme de base, le CAP agricole prépare à la pratique auprès des chevaux comme à la gestion de l'entreprise. Le BTM renforce les bases de ferrage et permet d'approfondir les connaissances en orthopédie, santé, hygiène.

À noter : on peut devenir maréchal-ferrant au sein de la prestigieuse garde républicaine après recrutement comme sous-officier de gendarmerie et formation complémentaire.

Après la 3e

  • CAP agricole maréchal-ferrant

Niveau bac

  • BTM maréchal-ferrant

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Maréchal/e-ferrant/e"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016