En 2010, sur 11 280 000 jeunes de 15 à 29 ans, moins de 2%, ont bénéficié de dispositifs de mobilité. Seuls 16% des étudiants ont effectué une mobilité internationale durant leur cursus.
Le CESE (conseil économique social et environnemental) préconise de « fixer un objectif de 10 % des jeunes en mobilité à l’étranger lors de leur parcours de formation. » Mais cela laisse encore 90 % des jeunes qui ne partiront pas. « Il s’agit donc de développer la mobilité hexagonale et de lever les freins qui s’y opposent ». À cet égard, il faut mettre en place une politique globale du « logement des jeunes reposant sur une offre diversifiée et la mise en place d’une caution mutuelle ouverte à tous les jeunes ». Une réflexion sur le transport et le permis de conduire doit également être ouverte.
Le CESE soutient « l’ambition de la Commission européenne de promouvoir un fort sentiment d’appartenance européenne en favorisant la mobilité des jeunes ». Il précise qu’ « il est urgent de financer cette mobilité alors que la jeunesse européenne est particulièrement éprouvée par la crise économique et sociale ».
La mobilité des jeunes est un élément important d’enrichissement aussi bien personnel que professionnel et elle est une source d’intégration dans la société.
Source : Le Quotidien de la formation, 10 novembre 2011