Astrophysicien/ne
Présentation
Statuts
fonctionnaire/salarié
Secteur professionnel
secteur recherche/secteur fonction publique/secteur de l'éducation
Centres d'intérêt
faire de la recherche/me déplacer souvent
Nature du travail
Spécialiste et polyvalent
L'astrophysicien étudie la physique et les propriétés des objets célestes (planètes, étoiles, galaxies). Face à la multitude d'objets présents dans l'univers, il doit se spécialiser dans une ou plusieurs disciplines (cosmologie, planétologie, exobiologie, etc.). Ses activités principales sont l'observation, l'étude théorique et l'instrumentation. Il peut exercer une ou plusieurs de ces activités. Il consacre une grande partie de son temps à la publication de ses recherches.
Observation
Pour sonder l'univers, ce scientifique dispose d'instruments de mesure et d'observation (télescopes, spectrographes, interféromètres). Le traitement informatique, l'exploitation et l'interprétation des données enregistrées lors des observations peuvent occuper ce spécialiste pendant plusieurs mois.
Théorie et instrumentation
Théoricien, il élabore des modèles pour expliquer la nature des astres, leur formation et leur comportement. Ces modèles sont ensuite confrontés aux observations. Il conçoit et améliore les instruments d'astronomie qui seront installés sur les télescopes au sol ou embarqueront à bord des missions spatiales. Les instruments de mesure, de plus en plus performants, poussent les théoriciens à améliorer sans cesse leurs modèles.
Carrière et salaire
Très peu d'élus
On recense environ 1 000 astrophysiciens en France (et 10 000 dans le monde). Le nombre de postes de chercheurs permanents offerts est faible : entre 10 et 20 jeunes sont recrutés chaque année par les laboratoires du CNRS, les observatoires astronomiques et les universités. Des contrats à durée déterminée (de quelques années) sont parfois proposés par les laboratoires français et étrangers mais, là aussi, la concurrence est rude.
Autres voies possibles
Un certain nombre de jeunes rejoignent des organismes publics (Cnes, CEA, Onera) ou privés (Thales, Ariane Espace, laboratoires de recherche, etc.) spécialisés dans les domaines suivants : aéronautique, informatique, télédétection, électronique, optique, physique, mathématiques, statistiques... D'autres s'orientent vers l'enseignement, la médiation, le journalisme scientifique...
Évolution de carrière
Dans un observatoire, l'astronome adjoint peut évoluer vers un poste d'astronome. À l'université, le maître de conférences peut devenir professeur d'université. Enfin, le chargé de recherche au CNRS peut devenir directeur de recherche. L'évolution de carrière est liée au nombre de publications et aux responsabilités au sein de l'organisme et dans des projets de recherche.
Salaire du débutant
De 2100 (pour un astrophysicien adjoint, maître de conférences) à 2200 euros brut par mois (pour un chargé de recherche au CNRS).
Accès au métier
Les formations spécialisées en astrophysique commencent au niveau bac + 5. À l'université, les formations spécialisées commencent au niveau master (des cours d'astrophysique sont parfois proposés au niveau licence). En école d'ingénieurs, mais aucune ne propose exclusivement un parcours en astrophysique. Dans les deux cas, il faut s'inscrire dans une école doctorale universitaire (bac + 5 à bac + 8). Pour espérer obtenir un poste d'astrophysicien, l'étudiant doit faire une thèse et publier plusieurs articles en anglais. Pour mettre toutes les chances de son côté lorsqu'il se présente au concours national de la fonction publique, le titulaire du doctorat doit effectuer un ou plusieurs stages post-doctoraux à l'étranger. S'il est reçu au concours, il exercera en tant que chargé de recherche au CNRS, astronome adjoint dans le corps des astronomes et physiciens, ou maître de conférences dans les universités.
Niveau bac + 5 et plus
- Master recherche physique, spécialité astrophysique, plasmas, planètes ; master sciences de la Terre et de l'environnement, spécialité imagerie et modélisation pour l'astrophysique, la géophysique, l'espace et l'environnement ; astronomie et astrophysique...
- Diplôme d'ingénieur
Les formations qui mènent à ce métier
- RECHERCHE OPERATIONNELLE
- MATHEMATIQUES
- PHOTOMETRIE
- MICROSCOPIE ELECTRONIQUE
- NANOSCIENCE NANOTECHNOLOGIE
- MESURE OPTIQUE
- THERMOMETRIE
- PHYSIQUE NUCLEAIRE
- PHYSIQUE MATIERE
- PHYSIQUE PLASMA
- PHYSIQUE SOLIDES
- CRISTALLOGRAPHIE
- CRYOGENIE
- THERMODYNAMIQUE
- PHYSIQUE
- MAGNETISME
- THERMIQUE
- ELECTROMAGNETISME
- OPTIQUE
- RAYONNEMENT OPTIQUE
- TRANSFERT THERMIQUE
- MECANIQUE QUANTIQUE
- ASTRONOMIE
- PROPAGATION ONDE
- COMPATIBILITE ELECTROMAGNETIQUE
- LASER
- PHOTONIQUE
- PHYSIQUE MISE A NIVEAU
- ACOUSTIQUE
- ASTROPHYSIQUE
- CHIMIE PHYSIQUE
- ELECTROCHIMIE ANALYTIQUE
- METHODOLOGIE ANALYTIQUE CHIMIQUE
- ETALONNAGE CHIMIE
- PREPARATION ECHANTILLON
- CHIMIE
- SYNTHESE ORGANIQUE
- CHIMIE GENERALE
- CHIMIE MISE A NIVEAU
- RADIOCHIMIE
- CORROSION
- PHOTOCHIMIE
- CINETIQUE CHIMIQUE
- MALHERBOLOGIE
- BIOLOGIE VEGETALE
- MYCOLOGIE
- VIROLOGIE
- HISTOLOGIE
- BACTERIOLOGIE
- CYTOLOGIE
- BOTANIQUE
- MICROBIOLOGIE
- ANATOMIE
- ENTOMOLOGIE
- ZOOLOGIE
- PARASITOLOGIE
- BIOLOGIE MOLECULAIRE
- ICHTYOLOGIE
- ORNITHOLOGIE
- BIOLOGIE
- GENETIQUE
- ETHOLOGIE
- SCIENCES NATURELLES
- BIOCHIMIE
- FERMENTATION
- BIOLOGIE MARINE
- BIOLOGIE MISE A NIVEAU
- ENZYMOLOGIE
- CHRONOBIOLOGIE
- BIOTECHNOLOGIE
- PHYSIOLOGIE
- BIOPHYSIQUE
- OCEANOGRAPHIE
- GEOGRAPHIE PHYSIQUE
- SCIENCES DE LA TERRE
- GEOMORPHOLOGIE
- ECOLOGIE
- SPELEOLOGIE
- RECHERCHE MEDICALE
- TOXICOLOGIE
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016