Biostatisticien/ne
Présentation
Statuts
salarié
Métiers associés
bio-informaticien / bio-informaticienne
Secteur professionnel
secteur industrie pharmaceutique
Centres d'intérêt
manier les chiffres
Nature du travail
Analyser
Au sein des laboratoires pharmaceutiques ou dans le cadre de la recherche médicale, la production de données scientifiques est colossale. La tâche du biostatisticien est de permettre l'exploitation de ces informations en effectuant un tri et une analyse adaptés. Il participe aux essais cliniques d'un médicament, aux études sur les propriétés d'une bactérie ou sur la résistance du corps à un virus... Son travail constitue une véritable aide à la décision.
Conseiller
Jouant un rôle de conseil essentiel, le biostatisticien assiste les scientifiques dans l'élaboration de protocoles et la planification des expériences. Il réalise des analyses statistiques et développe des programmes de calcul, des applications informatiques de gestion des données cliniques... Pleinement intégré à une équipe (de chercheurs, médecins, biologistes...), il permet de rationaliser la démarche de recherche.
Carrière et salaire
Peu de recrutements
C'est un métier prometteur, mais pour le moment les recrutements stagnent. Pour vivre, les laboratoires doivent investir et doper leurs recherches pour trouver de nouvelles molécules à mettre sur le marché. Les profils recherchés se situent au niveau bac + 5. Des recrutements ont lieu au niveau bac + 3 ; ce sont alors des techniciens qui n'interviennent pas sur la réflexion en amont.
Avant tout dans des CRO
En sortant de formation, les diplômés sont surtout recrutés dans des CRO (Contact Research Organizations), situés à 90 % en région parisienne. Ce sont des entreprises privées, des sous-traitants, qui effectuent des essais cliniques pour le compte de laboratoires. On trouve des équipes de biostatisticiens dans tous les laboratoires pharmaceutiques (tel Sanofi, par exemple). La mobilité géographique est également très importante dans ce métier.
Des évolutions possibles
Le biostatisticien peut évoluer vers les métiers d'assureur qualité en R&D, de chargé d'études épidémiologiques, de gestionnaire de bases de données cliniques, d'attaché de recherche clinique ou encore de rédacteur médical. À plus long terme, il peut accéder à des emplois de coordinateur d'études cliniques, de responsable d'études cliniques, de responsable de projets en R&D...
De 2250 à 2900 euros brut par mois.
Accès au métier
Quelques licences professionnelles en biostatistique ou essais cliniques sont possibles pour devenir biostatisticien, mais le niveau de recrutement actuel est plus généralement le bac + 5 : master mathématiques ou informatique à l'université ou en école d'ingénieurs.
Niveau bac + 3
- Licence pro santé spécialité biostatistique
Niveau bac + 5
- Master méthodologie et statistiques en recherche biomédicale
- Master bio-informatique et biostatistique (université Paris-Sud 11)
- Master biostatistique (université de Montpellier 2)
- Master santé publique : méthodes en évaluation thérapeutique, biostatistique, épidémiologie clinique (universités Paris 5 et Paris 7) ; spécialité biostatistique (université de Bordeaux-Isped) ; spécialité recherche biostatistique (universités de médecine de Strasbourg et de Nantes)
- Diplôme d'ingénieur en biostatistique
Les formations qui mènent à ce métier
- ANALYSE FACTORIELLE
- METHODE PHYSICO-CHIMIQUE ANALYSE
- SPECTROMETRIE
- RESONANCE MAGNETIQUE
- METHODOLOGIE ANALYTIQUE CHIMIQUE
- CHROMATOGRAPHIE
- CHROMATOGRAPHIE GAZEUSE
- CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE
- DOSAGE CHIMIQUE
- ANALYSE CHIMIQUE
- RADIOANALYSE
- SPECTROMETRIE MASSE
- SPECTROMETRIE ATOMIQUE
- CHIMIE VERTE
- MATERIAU ADAPTATIF
- MATERIAU PRODUIT CHIMIQUE
- FIBRE OPTIQUE
- BUREAU ETUDES
- GESTION PROCESSUS
- RECHERCHE DEVELOPPEMENT
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016