Chauffeur/euse de taxi
Présentation
Statuts
artisan/salarié
Secteur professionnel
secteur transports routiers et urbains
Centres d'intérêt
me déplacer souvent
Nature du travail
Conduire des passagers
Le chauffeur de taxi doit conduire les passagers d'un endroit à un autre dans les meilleures conditions possibles. Pour travailler de façon rentable, il définit une stratégie : se poster au bon endroit (gare, aéroport, boîte de nuit, musée...), au bon moment, en tenant compte du trafic, et jongler avec les suppléments, les itinéraires...
Pas question non plus de s'égarer ou de se tromper de tarif. Pour cela, le chauffeur dispose de toute une panoplie d'outils : compteur horo-kilométrique (ou taximètre), terminal de paiement, téléphone mobile, système de communication, d'information trafic et de guidage par satellite... Sa voiture est un véritable bureau ambulant.
Diversifier ses prestations
Face au développement des transports en commun, le chauffeur de taxi fidélise sa clientèle en lui offrant des services variés. Par exemple, en tant que taxi conventionné, il peut transporter des personnes handicapées ou des malades « assis ». Les sociétés répondant à des exigences techniques très strictes sont autorisées à transporter des produits sanguins et organes. Autre possibilité : l'assistance et le rapatriement de personnes à la demande de compagnies d'assurances. Le transport rapide de colis est quant à lui restreint en termes de chiffre d'affaires, afin de limiter la concurrence aux transporteurs. Certains chauffeurs de taxi proposent des circuits touristiques à la découverte d'un site, d'une ville...
Carrière et salaire
Une majorité d'artisans
On compte environ 60 000 chauffeurs de taxi en France, dont 90 % sont artisans. Près d'un tiers (17 500) exerce à Paris, dont 10 000 artisans et 7 500 locataires et salariés.
La course à l'autorisation
Le nombre de chauffeurs de taxi est dûment réglementé. Obtenir une autorisation de stationnement auprès de la préfecture et de la mairie peut être long. C'est cette fameuse licence ou plaque que les travailleurs indépendants ont la possibilité de racheter à prix d'or aux anciens conducteurs : entre 70 000 et 310 000 euros.
Surtout en zone urbaine
Le métier attire toujours les candidats. Dans cette profession, devenir artisan est la principale possibilité de promotion. Le transport de passagers concernant principalement les grandes villes, les débouchés sont plus importants en zone urbaine.
Salaire du débutant
Variable selon le statut, la région et le nombre de courses par jour.
Accès au métier
Sans le CCPCT (certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi), pas d'autorisation d'exercer.
Conditions d'accès au CCPCT : être titulaire du permis B depuis au moins 3 ans ; posséder un niveau d'études égal ou supérieur au CAP ; avoir un casier judiciaire vierge ; être reconnu apte par visite médicale et posséder un diplôme de secouriste (prévention et secours civiques de niveau 1 au minimum) depuis moins de 2 ans.
- Ensuite, il faut passer des épreuves organisées par les préfectures. L'examen peut se préparer seul, mais il est conseillé de suivre une formation dans un centre de formation agréé privé pendant 2 mois (280 heures). Au programme : partie nationale (français, réglementation de la profession, code de la route, sécurité routière, notions de gestion, langue étrangère...) et partie à caractère départemental (topographie locale, connaissance géographique du secteur concerné...). S'y ajoute une épreuve de conduite et comportement (mise en situation pratique de transport de personne : étude de cas avec un itinéraire et un tarif à appliquer). C'est le préfet qui fixe le nombre annuel de sessions et qui délivre le certificat.
Après la 3 e
- CCPCT (certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi)
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016