Chef/fe de mission humanitaire
Présentation
Statuts
salarié
Secteur professionnel
secteur social
Centres d'intérêt
travailler à l'étranger/coordonner l'activité d'une équipe/décider/pratiquer les langues vivantes
Nature du travail
Stratégie et pilotage
Sur le terrain, le chef de mission humanitaire analyse la situation sur les plans humanitaire, sécuritaire, politique, économique et social. Il propose des axes stratégiques à son ONG. Faut-il élargir l'action, réaffecter des fonds ? On attend de lui qu'il donne les bonnes orientations et pilote au mieux les programmes d'aide. Ce stratège représente son organisation auprès des autorités locales et des partenaires institutionnels (Banque mondiale, agence européenne Echo, FAO...).
Manager
Meneur d'hommes, le chef de mission encadre le personnel expatrié et local : une équipe qui compte parfois plus de 100 personnes. Il élabore des plans de travail, des outils de suivi de projet. Il doit créer une dynamique entre les interventions des expatriés et les employés locaux. Sans oublier d'assurer la sécurité de tous.
Gérer un budget
Pour le bon développement de sa mission, ce responsable de projet est parfois amené à démarcher les financeurs. Il devient alors responsable des procédures comptables et du budget annuel de la mission. Il rédige régulièrement des rapports d'activité et de financement à destination du siège et des financeurs.
Carrière et salaire
En tant que salarié
Les ONG rencontrent parfois des difficultés à pourvoir les postes de chef de mission, qui exigent de nombreuses compétences. Elles sont donc nombreuses à proposer des contrats salariés. L'objectif est de fidéliser des expatriés ayant une bonne expérience du terrain, de préférence en interne. Le volume de postes est cependant réduit et la sélection rigoureuse.
Rejoindre le siège de l'ONG
Les missions, de 1 à 2 ans en moyenne, peuvent s'enchaîner. Avec une solide expérience, certains humanitaires obtiennent un poste au siège, tout en conservant la possibilité de retourner sur le terrain. Quelques-uns sont recrutés par les organisations internationales (Croix-Rouge, Unicef...). Se reconvertir
Autre possibilité : la réinsertion dans la vie active en France. La direction d'une mission humanitaire est une expérience très enrichissante. Elle permet d'acquérir des compétences pouvant être transférées dans un emploi plus traditionnel. Cependant, la reconversion est plus difficile au-delà de 4 à 5 ans d'expatriation.
Salaire du débutant
De 1500 à 2000 euros brut par mois.
Accès au métier
En fonction de leur champ d'intervention, les ONG recrutent différents types de professionnels : spécialistes de la gestion ou de la logistique, médecins, ingénieurs, personnels paramédicaux... Tous doivent avoir une expérience humanitaire significative et pratiquer l'anglais. En complément, ils peuvent suivre un master spécialisé en solidarité internationale. Quelques écoles organisent des formations à la coordination de mission.
Niveau bac + 4
- Formation de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale de l'Ifaid (Institut de formation et d'appui aux initiatives de développement, Bordeaux, 33)
Niveau bac + 5
- Formation de coordinateur de projet de solidarité internationale de l'Institut Bioforce (Vénissieux, 69)
- Formation responsable d'opérations à l'international de l'ESCD 3A (École supérieure de commerce et développement, Lyon, 69)
- Diplôme d'ingénieur de l'ISTOM (Ecole supérieure d'agro-développement international)
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016