Chef/fe de projet biodiversité
Présentation
Statuts
salarié
Secteur professionnel
secteur environnement/secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques/secteur bâtiment travaux publics/secteur sylviculture et exploitation forestière
Centres d'intérêt
préserver l'environnement/me déplacer souvent/coordonner l'activité d'une équipe/convaincre, négocier
Nature du travail
Encadrer les études de terrain
Chaque année, des dizaines de milliers d'hectares naturels disparaissent. Or la préservation de la diversité du vivant est devenue un enjeu. La première mission du chef de projet biodiversité consiste donc à effectuer et superviser un diagnostic écologique du site en voie d'aménagement (futures autoroutes, zone industrielle, projet immobilier, etc.). De nombreux spécialistes (botaniste, entomologiste, ornithologiste...) réalisent des études sur les différentes espèces végétales ou animales présentes sur site. Ils font des relevés, établissent des inventaires et fournissent des données cartographiques que le chef de projet biodiversité synthétise.
Protéger et/ou recréer des écosystèmes
Il propose ensuite des solutions pour réduire les impacts environnementaux du projet. Il identifie les actions à mener : faire une fauche à telle période de l'année pour protéger un papillon, conserver des buissons parce qu'un oiseau y habite, protéger une zone de l'accès au public pour empêcher son piétinement... Il peut modifier le tracé d'une bretelle d'autoroute, concevoir des talus routiers qui permettent aux animaux de traverser... Enfin, il met en place des mesures compensatoires : lorsqu'une prairie disparaît, il reconstitue le même écosystème ailleurs.
Carrière et salaire
Des employeurs divers
Le chef de projet biodiversité travaille principalement dans le privé, en cabinet d'ingénierie ou dans un bureau d'études spécialisé en environnement. Mais il peut aussi travailler dans l'industrie (carrières, centres d'enfouissement techniques, sociétés autoroutières, entreprises du BTP...) ou dans le secteur public : parcs naturels, collectivités territoriales, organismes de recherche, ministères (Développement durable, Agriculture), services de l'État (directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement...), établissements publics (ONF-Office national des forêts...). De plus, la réglementation européenne s'est durcie en matière de protection de la nature ; par conséquent, de plus en plus d'entreprises emploient un spécialiste biodiversité.
Une évolution vers la direction
Les chefs de projet jeunes diplômés sont rares. On commence souvent comme chargé d'études, puis on devient chargé de mission avant d'être promu chef de projet. Avec l'expérience, l'ingénieur écologue peut briguer des postes de directeur de bureau d'études, de responsable de service au sein d'un organisme public ou d'un grand groupe, ou encore devenir expert indépendant.
Salaire du débutant
1660 à 2500 euros brut par mois.
Varie en fonction du lieu d'exercice. Les rémunérations dans les entreprises du privé sont supérieures à celles du secteur public. En revanche, le salaire associatif (privé) est inférieur à celui d'un ministère (public).
Accès au métier
Il existe de nombreux masters dans le domaine de la biodiversité. Il y a aussi des places à prendre pour les bac +2/3 (BTS métiers des services à l'environnement ; bioanalyses et contrôles ; métiers de la chimie ; DUT en chimie, biochimie ou mesures physiques ; licences pro orientées en biodiversité, gestion des risques industriels et technologiques, etc. ).
Niveau bac + 5
- Masters biodiversité, écologie et évolution ; risques et environnement ; gestion de l'environnement ; agrosciences, environnement, territoires, paysage, forêt
- Diplôme de certaines grandes écoles (École normale supérieure, Ephe, Agrocampus Ouest...)
- Diplôme d'ingénieur agronome avec une spécialisation en environnement
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016