Chef/fe de projet démantèlement nucléaire
Présentation
Statuts
salarié
Secteur professionnel
secteur bâtiment travaux publics/secteur énergie
Centres d'intérêt
concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe/coordonner l'activité d'une équipe
Nature du travail
Coordonner
À la tête d'une opération délicate, le chef de projet démantèlement nucléaire coordonne toute la déconstruction d'une installation. Il veille à la sécurité du personnel et à la protection de l'environnement. À la demande d'un client, le chef de projet élabore des scénarios de démantèlement, selon l'état des lieux et l'état final visé.
Contrôler
Étude de procédés, planification des travaux... Il organise et contrôle ensuite chaque phase de l'opération. Il encadre une équipe d'ingénieurs et de techniciens de divers métiers nécessaires au démantèlement nucléaire : en électromécanique, génie civil ou dans la manipulation de robots. Ces derniers interviennent à la place des opérateurs dans une zone à radioactivité trop élevée.
Sécuriser
Le chef de projet veille à ce que tout se déroule dans le respect des conditions de sûreté : port obligatoire de gants pour manipuler les produits chimiques ou thermiques, de vêtements spéciaux, de scaphandres ventilés, de masques... et d'autres protections contre les radiations. Le chef se conforme à un cahier des charges, qui répond aussi aux problématiques de déchets, d'impact sur l'environnement, dans les coûts et les délais impartis.
Carrière et salaire
Un marché en développement
Avec la fin des exploitations des anciennes installations construites dans les années 1960 et les départs à la retraite des chercheurs, ingénieurs et techniciens, les besoins en démantèlement se multiplient. Ils s'amplifient encore davantage avec le renouveau de l'énergie nucléaire.
Un profil d'ingénieur
Les postes requièrent de jeunes diplômés, avec des profils d'ingénieur pour les plus recherchés, qui interviennent dans la maintenance et le démantèlement d'installations. Ils intéressent notamment les entreprises du bâtiment et des travaux publics.
Des missions de longue durée
Certaines entreprises cherchent également des experts pour des opérations de démantèlement de longue durée. En effet, le travail d'assainissement (nettoyage) est plus facile à réaliser quand il commence plusieurs années après la mise en arrêt définitif d'une centrale (jusqu'à une quarantaine d'années, voire plus !). Et parce que la radioactivité diminue avec le temps, un bâtiment réacteur peut lui aussi être confiné (isolé) une quarantaine d'années.
Salaire du débutant
De 2500 à 3167 euros brut par mois.
Au cours des 5 premières années, cette rémunération mensuelle varie de 2916 à 4583 euros brut. Au bout de 5 ans, un chef de projet peut espérer gagner entre 4166 et 7083 euros brut par mois.
Accès au métier
Un chef de projet démantèlement nucléaire doit justifier d'au moins 5 années d'expérience professionnelle, dont 3 au minimum dans la gestion de projet dans un domaine fortement réglementé. Une formation d'ingénieur est requise, avec une spécialisation en énergie ou en génie chimique. Les spécialisations en démantèlement vont du niveau bac + 3 au diplôme d'ingénieur en GA (génie atomique) de l'INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires).
Niveau bac + 3
- Licence pro métiers de la radioprotection et de la sécurité nucléaire
Niveau bac + 5
- Master ingénierie nucléaire
- Diplome d'ingénieurs en énergie
Niveau bac + 6
- Diplôme d'ingénieur en GA (génie atomique), INSTN
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016