Conducteur/trice de train / TGV
Présentation
Statuts
salarié
Métiers associés
conducteur / conductrice de TGV
Secteur professionnel
secteur transports ferroviaires
Centres d'intérêt
me déplacer souvent
Nature du travail
Contrôle total
Avant de partir, le conducteur de train contrôle, à l'aide d'un tableau, la vitesse à ne pas dépasser, la distance de freinage, la charge du train et le nombre de voitures. Il vérifie l'état et la sécurité de la ligne et procède à des tests sur le bon fonctionnement du train.
Deux fonctions possibles
Le métier recouvre deux fonctions distinctes. Le conducteur de manoeuvre, sur chantiers ou lignes, participe à certaines opérations sur rames et engins moteurs. Le conducteur de ligne qui fait rouler des trains de voyageurs ou de marchandises.
Une attention constante
Pendant le trajet, de nombreux voyants et des appareils de mesure et d'alarme renseignent le conducteur sur la locomotive. Celui-ci fait attention à toute la signalisation extérieure (qu'il doit absolument respecter), aux travaux ou obstacles sur la voie, aux conditions atmosphériques...
Procédure à suivre
Si un problème survient malgré les essais techniques, la réaction du conducteur doit être rapide et adaptée. Il applique la réglementation d'usage (alerte radio, protection des voies), voire effectue certains dépannages. À son actif aussi des tâches administratives.
Carrière et salaire
Du TER au TGV
La carrière se déroule au sein de la filière traction de la SNCF. Une jeune recrue débute sur les trains de marchandises ou de banlieue avant d'être placée sur des lignes de moyenne importance. Au bout d'une dizaine d'années, l'agent peut devenir conducteur de ligne principale (seul habilité à prendre les commandes d'un TGV) ou s'orienter vers un poste d'encadrement.
Des emplois selon les besoins
Les recrutements dépendent des besoins régionaux. Toutefois, on prévoit l'embauche de 1 000 conducteurs en 2007. Le trafic de marchandises par voie ferrée (ferroutage) a beaucoup diminué en raison de la concurrence de la route : 12 % par rail et 80 % par route. En ce qui concerne le fret, les créations d'emplois sont ralenties mais l'ouverture à la concurrence et le développement du ferroutage devraient redynamiser le secteur.
Promotion en attente de poste
L'évolution de carrière est parfois subordonnée au passage d'un examen. Et en cas de succès, la nomination ne suit pas forcément. Le candidat doit rester dans son poste jusqu'à ce qu'un autre poste, correspondant à ses nouvelles fonctions, se libère.
Salaire du débutant
De 1600 à 2800 euros brut par mois.
Accès au métier
Il faut d'abord être recruté par la SNCF, puis suivre une formation interne à l'entreprise. On peut se présenter avec un diplôme de niveau V (ex : Cap), mais un bac pro en électrique, électrotechnique, électronique, mécanique ou un bac STI2D est conseillé , ainsi que tout diplôme reconnu équivalent dans l'Union européenne.
- Accès : sur CV et dossier ; visite médicale ; tests de connaissances ; tests psychotechniques ; entretien de motivation.
- Formation : d'une durée allant de 4 mois (pour le conducteur de manoeuvre) à 1 an (pour le conducteur de ligne), elle est assurée dans les établissements traction de la SNCF et est rémunérée. À la fois théorique et pratique, elle inclut un contrôle continu sanctionné par un examen... pour devenir (ou non) conducteur. La SNCF propose également différents examens pour l'évolution de carrière de ses agents.
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016