Couvreur/euse
Présentation
Statuts
artisan/salarié
Métiers associés
couvreur / couvreuse photovoltaïque, couvreur-ardoisier / couvreuse-ardoisière, couvreur-lauzier / couvreuse-lauzière, couvreur-tuilier / couvreuse-tuilière, couvreur-zingueur/couvreuse-zingueuse, monteur / monteuse de panneaux photovoltaïques
Secteur professionnel
secteur second oeuvre bâtiment
Centres d'intérêt
avoir des sensations fortes/travailler dehors/me déplacer souvent/exercer un travail manuel
Nature du travail
Préparation du chantier
Le couvreur met en place les échafaudages et les dispositifs de sécurité. Avant de s'attaquer à la toiture, il fixe les liteaux (lattes de bois supportant la couverture) sur la charpente. Puis il prépare le plâtre, le ciment, le sable et la chaux nécessaires pour les raccords et les scellés.
Pose des matériaux
Conformément aux indications du plan, le couvreur pose les matériaux (ardoises, tuiles, verre, plastique, zinc, tôle, aluminium, cuivre, plomb...) auxquels correspondent une technique de pose, un outillage. Pour assurer l'étanchéité du toit, ils doivent être ajustés au millimètre près.
Finitions
Le couvreur installe ensuite les accessoires qui permettront d'assurer l'évacuation des eaux de pluie (chéneaux, gouttières), les éléments ornementaux (girouette, coq d'église) ainsi que les lucarnes. Il assure également le raccord de base des cheminées et l'isolation thermique.
Réparation et entretien
Le couvreur assure également l'entretien et les réparations. Des tuiles arrachées par la tempête, un chaume qu'il faut remplacer, des infiltrations... c'est lui qu'on appelle à la rescousse dans ces cas-là. Certaines réparations peuvent relever de la restauration d'art, notamment sur les édifices classés monuments historiques.
Carrière et salaire
Entreprises artisanales
Qu'ils soient spécialisés dans un matériau ou qu'ils combinent plusieurs activités, les couvreurs n'ont aucun souci à se faire. Les entreprises artisanales de couverture, de charpente ou de plomberie emploient 80 % des couvreurs et les attendent à bras ouverts. Les couvreurs spécialisés en étanchéité et en panneaux photovoltaïques ou solaires sont très demandés.
Traditionnelles ou modernes
Les entreprises de restauration et les Monuments historiques emploient des ouvriers connaissant les techniques traditionnelles. Dans les grandes entreprises du bâtiment, les techniques employées sont plus modernes.
Polyvalence, un plus
Opter pour la double compétence est un choix judicieux : certaines entreprises associent souvent plomberie et couverture. Le couvreur est alors amené à faire de menus travaux de plomberie ou de chauffage. Une compétence à développer grâce à la formation continue.
Développement durable
La couverture est concernée au premier chef par les travaux de rénovation énergétique car le toit est l'un des points faibles de l'isolation. Autre impact majeur lié au développement durable : la pose de panneaux solaires, qui fait appel à des compétences nouvelles, pour l'installation, l'entretien et la réparation.
Salaire du débutant
À partir du Smic.
Accès au métier
CAP minimum
Comme tout métier du bâtiment, l'acquisition au minimum d'un CAP (certificat d'aptitude professionnelle) est indispensable.
- Pour devenir couvreur on peut donc préparer, en deux ans après la 3e , dans un lycée professionnel ou par apprentissage, le CAP couvreur, le CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics. Il est ensuite possible de se spécialiser en un an en préparant la mention complémentaire zinguerie.
- Le BP couvreur ou le BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics, en deux ans par apprentissage après un CAP ou un BEP, permettent d'acquérir une qualification professionnelle supérieure et une formation à la gestion d'entreprise.
- Pour devenir chef de chantier dans ce secteur, les titulaires d'un bac STI2D (développement durable) ou d'un bac pro en BTP (bac pro intervention sur le patrimoine bâti option couverture notamment) peuvent préparer, en deux ans le BTS enveloppe du bâtiment : façades étanchéité.
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016