Guide de haute montagne



Présentation

Statuts

indépendant/saisonnier

Secteur professionnel

secteur du tourisme

Centres d'intérêt

travailler en contact avec la nature/faire du sport/travailler dehors/me déplacer souvent/pratiquer les langues vivantes/animer des activités culturelles, ludiques ou éducatives

Nature du travail

Encadrement

Alpes, Himalaya, Andes... Rien ne fait peur à ce spécialiste de l'alpinisme ! Seul le guide de haute montagne est habilité à initier, encadrer, entraîner et conduire des personnes, en excursion ou en ascension (sur rocher, falaise, glace ou terrain mixte), en haute et moyenne montagne.

Enseignement

Le guide maîtrise et enseigne les techniques de sport : alpinisme, ski de montagne, cascade de glace, escalade, canyoning, via ferrata, parcours acrobatiques, randonnée à pied ou à raquettes à neige...

Assurer la sécurité

Au quotidien, le guide encadre surtout des groupes pour des courses réputées faciles ou pour l'ascension de sommets mythiques ! Quels que soient la technique sportive et l'itinéraire choisis, il veille en permanence à la sécurité de ses clients. Nourri de la culture et de l'histoire de la montagne, il n'hésite pas non plus à partager avec son auditoire récits et anecdotes sur ses premières ascensions.

Carrière et salaire

Adaptation permanente

Les guides de haute montagne adaptent leur activité à l'évolution des disciplines sportives de pleine nature. Ils doivent aussi tenir compte de l'évolution des publics qu'ils encadrent (personnes handicapées, enfants...) comme de leur niveau de pratique. Tous les 6 ans, ils suivent un recyclage obligatoire portant notamment sur les nouveautés relatives aux techniques de progression ou aux technologies en matière de sécurité.

Revenus fluctuants

L'activité des guides dépend fortement des conditions météorologiques et de la conjoncture économique. Leurs frais professionnels s'avèrent importants (matériel, renouvellement, assurances...). Au tarif de leurs prestations il faut en général enlever un pourcentage reversé au bureau des guides ou à l'agence de tourisme.

Débuts tardifs

Depuis plusieurs années, l'entrée dans le métier se révèle tardive. La profession devrait cependant rajeunir car la récente rénovation de la formation vise notamment à accélérer l'obtention du diplôme. La durée d'exercice est limitée. Après 50 ans, les guides de haute montagne doivent se reconvertir. Ils se consacrent alors entièrement à leur profession parallèle ou entament une nouvelle activité. Actuellement, on compte 18 femmes sur 1 600 professionnels, contre 10 femmes en 2000.

Salaire du débutant

De 240 à 300 euros par jour selon la saison et l'activité proposée.

Très peu de guides sont salariés. Les salaires sont très variables selon les conditions d'exercice. Les honoraires sont libres pour les travailleurs indépendants, fixés pour chaque prestation selon l'activité, le massif, le sommet, le niveau de difficulté, le nombre de participants...

Accès au métier

Le diplôme d'Etat d'alpinisme-guide de haute montagne est indispensable pour exercer le métier. L'ENSM (École nationale des sports de montagne) de Chamonix est la seule école habilitée à délivrer ce diplôme. L'examen d'entrée (probatoire) en formation est ouvert sans condition de diplôme aux candidats majeurs détenant le module « prévention et secours civiques » de niveau 1 (PSC1). Cependant, 2 guides sur 3 au moins ont le bac et 3 sur 10 un diplôme de l'enseignement supérieur. Le temps de préparation du diplôme varie entre 1 an et demi et 6 ans.

La formation, organisée en alternance, comprend une partie générale liée aux métiers de la montagne et plusieurs stages. Les stagiaires guides peuvent exercer en pleine responsabilité leur activité avec certaines limitations.

Niveau bac + 3

  • Diplôme d'Etat d'alpinisme-guide de haute montagne

Voir la fiche originale : "Guide de haute montagne"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016