Ingénieur/e électronicien/ne



Présentation

Statuts

salarié

Métiers associés

ingénieur / ingénieure en électronique numérique, ingénieur / ingénieure optronique, ingénieur / ingénieure qualité en électronique, ingénieur / ingénieure systèmes embarqués

Secteur professionnel

secteur recherche/secteur construction navale/secteur construction automobile/secteur construction électronique/secteur construction aéronautique/secteur construction mécanique/secteur des télécommunications/secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques/secteur maintenance/secteur des transports/secteur construction ferroviaire

Centres d'intérêt

coordonner l'activité d'une équipe/faire de la recherche/concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe

Nature du travail

Recherche et développement

Dans un service d'études et de développement, l'ingénieur électronicien peut participer à la création de nouveaux produits. Grâce à la CAO (conception assistée par ordinateur), il définit l'architecture des produits ou des composants électroniques, effectue des simulations, réalise un prototype et procède aux essais afin de vérifier que ce dernier possède les caractéristiques attendues.

Production

Dans un atelier, il est chargé de superviser les activités d'une unité de production. Il organise, met en oeuvre, optimise et suit la fabrication en fonction des objectifs de production dont il est responsable. Il gère le personnel, anime et dirige des équipes d'ouvriers ou de techniciens.

Commerce

Un pied chez le client, l'autre dans son entreprise, l'ingénieur électronicien qui a suivi une formation en ingénierie d'affaires vend des services ou produits sur mesure. Il traduit les besoins du client en un dossier technique, propose un devis, mène les négociations, et suit les travaux. Il se donne également les moyens de bien sélectionner ses fournisseurs. Une fonction primordiale, car de l'approvisionnement en composants électroniques va dépendre toute la production de l'entreprise pour laquelle il travaille.

Carrière et salaire

Recherche et développement, un passage obligé

Ces dernières années, les industriels se sont spécialisés sur des marchés de pointe (aéronautique, domotique, multimédia, etc.), en investissant massivement dans l'innovation. Un positionnement dont l'impact se fait ressentir sur le recrutement : la recherche et développement est presque un passage obligé pour les jeunes diplômés, et ce sont les profils bac + 5 qui recueillent le plus de suffrages.

Des créneaux porteurs

L'électronique apparaît comme une technologie stratégique, indispensable à la compétitivité de l'économie. C'est un secteur relativement solide malgré les fluctuations du marché. En Europe, et plus particulièrement en France, on compte des acteurs majeurs, des fabricants de composants et de cartes électroniques, mais aussi des groupes industriels dans l'aéronautique et l'automobile où les innovations en matière d'électronique embarquée sont permanentes. Dans les années à venir, d'autres secteurs devraient permettre à l'industrie européenne de l'électronique de préserver sa vitalité. Ainsi, l'électronique s'impose dans les innovations liées à la domotique et au domaine de la santé. Le développement durable est aussi porteur de promesses. De quoi assurer de beaux lendemains aux ingénieurs électroniciens.

Salaire du débutant

2950 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).

Accès au métier

Dans tous les cas, le niveau bac + 5 est indispensable. Les écoles d'ingénieurs restent la voie classique. À l'université, les masters permettent à leurs titulaires d'occuper les mêmes emplois en entreprise et sont appréciés pour les fonctions d'études et de recherche.

Niveau bac +

  • Diplôme d'ingénieur spécialisé.
  • Masters mention électronique, énergie électrique, automatique ou ingénierie des systèmes complexes...

Voir la fiche originale : "Ingénieur/e électronicien/ne"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016