Ingénieur/e en aéronautique



Présentation

Statuts

salarié

Secteur professionnel

secteur construction aéronautique

Centres d'intérêt

coordonner l'activité d'une équipe/faire de la recherche/concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe

Nature du travail

Concevoir des pièces et des ensembles

Chez les constructeurs aéronautiques, l'ingénieur peut exercer différentes activités en fonction de la spécialité (électronique, mécanique, optique, télécommunications, matériaux composites, etc.) qu'il maîtrise. Ainsi, avec un profil mécanicien, il conçoit des pièces et des ensembles : cellules d'avion, voilures (les ailes), tuyères (pour les réacteurs), trains d'atterrissage... Légèreté des matériaux, tenue des pièces et sécurité sont alors ses priorités.

Développer et tester des appareils de contrôle

Avec un profil en électronique, il travaille sur les écrans des radars aériens, les systèmes de radiotransmission ou encore les appareils de détection aérienne. Selon les cas, il développe ces produits de haute technologie, les teste, en supervise la fabrication ou les commercialise.

Développer des logiciels

Enfin, l'ingénieur en aéronautique peut se spécialiser en informatique embarquée à bord des appareils ou en informatique liée au contrôle de la trajectoire des satellites. Il met au point les logiciels des calculateurs qui contrôlent les manoeuvres, enregistrent les pannes ou les défaillances.

Carrière et salaire

Dans 3 régions

L'industrie aéronautique et spatiale se concentre principalement dans 3 régions : Ile-de-France, Midi-Pyrénées (qui comptabilisent chacune 28 % des effectifs) et Aquitaine (11 % des effectifs).

Différents types d'entreprises

Au premier rang des employeurs, on compte les grandes entreprises qui conçoivent et fabriquent les avions ou les véhicules spatiaux (EADS, Dassault Aviation, Eurocopter). Viennent ensuite les motoristes (comme la Snecma) qui réalisent les moteurs d'avion et d'hélicoptère ainsi que les systèmes de propulsion des fusées ou des engins militaires tactiques. Dernier vivier d'emplois, les équipementiers fournissent les constructeurs en sièges, systèmes informatiques, équipements électriques et hydrauliques...

Des embauches à l'horizon

La tendance est plutôt au ralentissement des recrutements. Les entreprises de l'aéronautique maintiennent toutefois un certain volume d'embauches pour faire face aux départs à la retraite (environ 2 000 ingénieurs recrutés par an).

Salaire du débutant

2800 euros brut par mois.

Accès au métier

Passage quasi obligé : les écoles d'ingénieurs généralistes avec des options en aéronautique (Centrale Paris, Centrale Lyon, Ensta, EPF...) ou des écoles plus spécialisées (Enac, Isae Supaéro, Isae Ensica, Ipsa, Isae Ensma, Estaca). Toutefois, les formations universitaires (master, doctorat) intéressent aussi les industriels.

Niveau bac + 5

  • Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé
  • Master en génie mécanique, aéronautique, maintenance aéronautique, énergétique, électronique...

Voir la fiche originale : "Ingénieur/e en aéronautique"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016