Ingénieur/e en automatisme
Présentation
Statuts
salarié
Métiers associés
chef de projet mécatronique, directeur / directrice de production , directeur / directrice recherche et développement, directeur / directrice technique, ingénieur / ingénieure d'études, de recherche et de développement, responsable gestion de la production
Secteur professionnel
secteur construction automobile/secteur construction aéronautique/secteur construction mécanique/secteur textile habillement/secteur industrie agroalimentaire/secteur industrie chimique/secteur industrie du bois/secteur construction électronique/secteur maintenance
Centres d'intérêt
concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe/coordonner l'activité d'une équipe/faire de la recherche
Nature du travail
Concevoir et développer
L'ingénieur en automatismes définit l'architecture de systèmes automatisés complexes. Il commence par spécifier le cahier des charges en tenant compte des besoins exprimés par les clients et par les responsables de fabrication, de maintenance et des méthodes. Il est responsable des choix techniques.
Mettre en oeuvre
Assurer la programmation d'automates, définir et suivre les essais ainsi que la mise en route des machines fait partie des fonctions de l'ingénieur en automatismes. En concertation avec les ingénieurs de production, il prévoit la chronologie et la nature des tâches qui seront exécutées par le système automatisé.
Gérer et négocier
Dans ce métier, il faut savoir mener une négociation technique et financière avec les fournisseurs d'équipements et les sous-traitants, et savoir persuader les instances supérieures de la qualité du matériel à acquérir. Expliquer, justifier, convaincre : une lourde tâche pour ce spécialiste responsable d'enjeux financiers importants. Conseiller, assister et former les utilisateurs constitue une autre partie de ses activités. Il gère également le planning des salariés qu'il encadre, surtout si une formation est nécessaire.
Carrière et salaire
Une valeur sûre
Les ingénieurs en automatismes sont recherchés dans tous les secteurs qui fabriquent des produits en continu et qui utilisent une chaîne de production : l'automobile, l'aéronautique et le spatial, le naval, le ferroviaire, la métallurgie, la construction mécanique, le bois, le textile, l'agroalimentaire, la chimie, le médical et le pharmaceutique. 36 % des jeunes diplômés sont embauchés dans les services aux entreprises (sociétés d'ingénierie qui sous-traitent la réalisation des projets). 40 % entrent dans l'industrie, chez les grands constructeurs et dans des PME (petites et moyennes entreprises) de haute technologie.
Évoluer en se spécialisant
Selon son profil, ce professionnel polyvalent peut prétendre évoluer vers différents types de fonctions. Quelques exemples : ingénieur d'études, de recherche et de développement, ingénieur d'études en génie électrique, ingénieur méthodes, ingénieur de production, ingénieur de contrôle qualité, ingénieur instrumentation et régulation. Après quelques années d'expérience, il peut devenir expert technique ou responsable d'activités pour animer une équipe projet, constituée de plusieurs pilotes d'affaires.
Salaire du débutant
2800 euros brut par mois.
Accès au métier
Acquérir une double compétence technologique et managériale, c'est l'objectif des formations à bac + 5 permettant de devenir ingénieur en automatismes. Les écoles d'ingénieurs généralistes sont les plus cotées et proposent une option en automatismes industriels (Ensam, Insa, Centrale, Mines, Ponts ParisTech). D'autres écoles préparent plus spécifiquement aux métiers de l'automatisme et de l'électronique : Grenoble INP-génie industriel, Esiea à Paris et à Laval, Ensiame à Valenciennes, Ensisa à Mulhouse, Polytech Savoie.
À l'université, en 5 ans après le bac, les masters des spécialités informatique, électronique et automatique offrent de bonnes perspectives.
Niveau bac + 5
- Master en informatique, électronique, automatique
- Diplôme d'ingénieur
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016