Maroquinier/ère
Présentation
Statuts
artisan/salarié
Métiers associés
gantier / gantière, sellier / sellière, sellier-gainier / sellière-gainière, sellier-garnisseur / sellière-garnisseuse, sellier-harnacheur / sellière-harnacheuse
Secteur professionnel
secteur cuir chaussure/secteur artisanat d'art
Centres d'intérêt
fabriquer, construire/exercer un travail manuel/travailler un matériau/exercer un métier artistique ou créatif
Nature du travail
Travailler le cuir, mais pas seulement
Sacs à main, ceintures, étuis, porte-monnaie, mallettes, valises... Les productions du maroquinier sont très variées. Outre le cuir, son matériau de prédilection, il travaille aussi le synthétique et le tissu. Quand il se spécialise dans la réalisation de selles, d'habillages d'objets ou d'intérieurs pour les automobiles et les bateaux..., on l'appelle « sellier ».
Du modèle au prototype
À partir d'un modèle, il conçoit un prototype qui est en fait le premier exemplaire. Il choisit la matière, la coupe à la main ou à l'emporte-pièce en réduisant les chutes au maximum. Puis, il assortit au mieux les nuances et positionne les pièces à assembler.
Traiter et assembler les pièces
Avant de passer à l'assemblage, le maroquinier affine le cuir afin de réduire l'épaisseur des coutures. Il le plaque et le glace ensuite sous une presse chaude pour le rendre brillant. Enfin, il assemble les morceaux de cuir entre eux, grâce à différentes techniques : couture à la main ou à la machine, rivetage, soudage, piquage et montage des fermetures à glissière, des doublures, des bandoulières... Il achève son travail par la pose d'accessoires (boucles, pressions, fermoirs) et par les finitions. Toutes les étapes de la production doivent être contrôlées, toutes les pièces vérifiées.
Carrière et salaire
Surtout dans les grandes entreprises
La maroquinerie est essentiellement constituée d'entreprises artisanales ou de PME (petites et moyennes entreprises) employant moins de 50 personnes. Le marché est dominé par une quinzaine de grandes entreprises qui dépassent les 200 salariés : Delsey, Hermès, Longchamp, Le Tanneur... Ce sont celles qui embauchent le plus. Même quand leur production est délocalisée, elles recherchent des candidats à l'expatriation. La France est le troisième exportateur mondial d'articles de maroquinerie. Les ventes de sacs à main constituent la moitié des exportations du secteur, avec une forte hausse en Asie en 2010.
Des techniciens recherchés
Les professionnels qualifiés, au moins titulaires du bac pro, trouvent plus facilement un emploi. Les entreprises ont besoin de techniciens expérimentés, détenteurs d'un savoir-faire traditionnel. Dans l'avenir, le poste de prototypiste devrait faire l'objet de recrutements. Présent chez les sous-traitants des grandes maisons, ce professionnel apporte sans cesse des améliorations aux procédés de fabrication, et participe à l'optimisation des coûts : temps de production, coût des matières premières…
Salaire du débutant
Smic.
Accès au métier
Du CAP (certificat d'aptitude professionnelle) au BTS (brevet de technicien supérieur), différents diplômes permettent d'accéder aux métiers de la maroquinerie.
Après la 3e
- CAP maroquinerie ; CAP sellerie générale ; CAP sellerie harnacheur
Niveau bac
- Bac pro métiers du cuir, option maroquinerie
Niveau bac + 2
- BTS métiers de la mode-chaussure et maroquinerie
Les formations qui mènent à ce métier
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016