Mécanicien/ne bateaux



Présentation

Statuts

salarié/fonctionnaire

Métiers associés

mécanicien / mécanicienne de bord, mécanicien / mécanicienne de la Marine nationale, mécanicien / mécanicienne de quart, motoriste à la pêche

Secteur professionnel

secteur pêche et aquaculture/secteur fonction publique/secteur transports maritimes et fluviaux/secteur construction navale

Centres d'intérêt

réparer, entretenir, installer des équipements/exercer un travail manuel

Nature du travail

Des activités diverses

Les activités du mécanicien bateau peuvent être très diverses. Selon les cas, il installe un système de propulsion, le modifie, l'entretient et le répare. Il assure parfois la conduite des machines, leur contrôle et leur réglage... Son champ d'intervention concerne également des équipements annexes tels que les treuils, poulies... Et ce, sur des bateaux de toutes tailles.

Polyvalent ou spécialisé

Son rôle peut être très polyvalent ou beaucoup plus spécialisé. Par exemple, un motoriste à la pêche sur un petit bateau est en mesure, en plus de la mécanique, de réparer les engins de pêche, de participer aux opérations de pêche ou de traitement des poissons.

Chacun son rôle

À l'inverse, sur un bâtiment de plusieurs dizaines de mètres, le mécanicien reste généralement aux machines sous les ordres d'un officier mécanicien avec des tâches beaucoup plus précises à effectuer (conduite et surveillance des machines, entretien, par exemple...). Sur les plus grosses unités, on rencontre même parfois des spécialistes du froid, des techniciens en hydraulique, en électricité, en électronique embarquée...

Carrière et salaire

Des débouchés certains

Les débouchés sont plutôt nombreux, dans des secteurs extrêmement variés. Marine nationale, pêche artisanale ou industrielle, marine marchande, transport de passagers, industrie nautique ou navale, commerce et réparation navale : autant de secteurs qui emploient des mécaniciens.

Des perspectives d'évolution

Dans la Marine nationale, la pêche ou la marine marchande, les perspectives d'évolution de carrière sont importantes. Dans l'armée mais aussi dans le civil, on peut progresser dans la hiérarchie en passant divers certificats et brevets par le biais de la formation continue : chef de quart, lieutenant mécanicien, second mécanicien, chef mécanicien.

Se mettre à son compte

Il est également possible et fréquent d'évoluer d'un secteur à un autre (passer par exemple de la Marine nationale à la marine marchande ou à la pêche. Et pourquoi pas monter son propre chantier de réparation navale ?

Salaire du débutant

Extrêmement variable. A partir du Smic et jusqu'à 3000 euros brut par mois.

Accès au métier

Les études, du CAP au BTS

Quatre diplômes sont envisageables en formation initiale  :

Après la troisième, on peut préparer en deux ans le CAP réparation entretien des embarcations de plaisance, ou en trois ans le bac professionnel électromécanicien marine ou maintenance nautique.

 Deux ans après le bac, le BTS construction navale  forme des techniciens supérieurs en charge, notamment, de la maintenance navale.

La formation continue est également très présente pour les mécaniciens navigants. Elle permet, après expérience, de prendre rapidement des responsabilités .

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Mécanicien/ne bateaux"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016