Médecin de secours en montagne



Présentation

Statuts

salarié/fonctionnaire

Secteur professionnel

secteur santé/secteur fonction publique

Centres d'intérêt

aider, conseiller/soigner/travailler dehors

Nature du travail

Des accidents souvent aggravés

La présence d'un médecin est très souvent nécessaire dans les opérations de secours en montagne. Les accidents peuvent être provoqués par une chute (entorse, fracture, perte de conscience en escalade avec risque du syndrome du baudrier...), une glissade sur la neige ou un malaise cardiaque lors d'une randonnée, dû à une condition physique inadaptée.

Des pathologies propres au milieu

Le médecin de secours en montagne peut intervenir sur des pathologies spécifiques liées au froid, aux avalanches, à l'altitude, au manque d'oxygène ou au soleil : insolation, gelure, hypothermie, hypoxie, pathologie ophtalmologique, oedème pulmonaire ou cérébral...

Un bon diagnostic

Dans tous les cas, il donne un diagnostic sur l'état de santé de la victime et prodigue les soins et les gestes adaptés (anesthésie, immobilisation...). Accompagné d'une équipe (sauveteurs, pilote et mécanicien d'hélicoptère), il est le seul à décider de la nécessité d'évacuation et de ses modalités telles que l'hélitreuillage.

Carrière et salaire

Un praticien en milieu montagnard

Les médecins de secours en montagne sont environ 150 professionnels. Ils résident essentiellement dans les Alpes ou les Pyrénées. Ces praticiens hospitaliers exercent dans les Smur (services mobiles d'urgence et de réanimation) ou dans les Samu (services d'aide médicale urgente) des zones de montagne. Ce sont des agents publics de la fonction publique hospitalière (corps accessible par voie de concours).

Une formation permanente

Le médecin de secours en montagne a validé une formation complémentaire spécifique. Il doit réactualiser régulièrement ses connaissances théoriques et leur mise en pratique par le biais de stages sur le terrain avec d'autres intervenants.

Salaire du débutant

Près de4081 euros brut par mois pour un praticien hospitalier permanent 1er échelon à temps plein, hors gardes et indemnités éventuelles.

Accès au métier

12 ans d'études médicales à l'université suivies d'une formation complémentaire spécifique sont nécessaires. Le médecin de secours en montagne a préparé durant ses études de 3e cycle le DES (diplôme d'études spécialisées) anesthésie-réanimation ou une autre spécialité, puis le DESC (diplôme d'études spécialisées complémentaires) médecine d'urgence.

En médecine de montagne ou d'urgence de montagne, il n'existe pas de diplôme national. Des facultés de médecine ont créé des diplômes d'université :

  • Grenoble I et Toulouse III : le DIU (diplôme interuniversitaire) de médecine d'urgence en montagne (2 ans) ;
  • Paris XIII : le DU (diplôme d'université) de médecine de montagne (1 an).

Les formations menant à ces diplômes sont ouvertes aux médecins ayant une pratique de la montagne, quelle que soit leur spécialité. Elles comprennent des enseignements théoriques (organisation des secours, accidentologie, pathologies liées au froid et à l'altitude...) et des exercices de sauvetage et de secours en haute montagne.

Après le bac

  • DES anesthésie-réanimation
  • DESC médecine d'urgence, suivi d'une spécialisation en médecine de montagne

Voir la fiche originale : "Médecin de secours en montagne"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016