Médecin spécialiste
Présentation
Statuts
libéral/salarié
Métiers associés
anesthésiste-réanimateur / anesthésiste-réanimatrice, cancérologue, cardiologue, chirurgien / chirurgienne, dermatologue, endocrinologue, gynécologue-obstétricien / gynécologue-obstétricienne, médecin du travail, médecin scolaire, médecin-conseil de la sécurité sociale, nutritionniste, ophtalmologue, ORL (oto-rhino-laryngologiste), pédiatre, psychiatre, radiologue
Secteur professionnel
secteur santé/secteur recherche/secteur industrie pharmaceutique/secteur fonction publique
Centres d'intérêt
soigner/aider, conseiller
Nature du travail
Des orientations variées
Anesthésie, dermatologie, pédiatrie, chirurgie (cardio-vasculaire, esthétique…), phlébologie, obstétrique, gériatrie, rhumatologie, psychiatrie… La liste des spécialités vers lesquelles peut se tourner le médecin est longue. Les activités du spécialiste varient selon les pathologies à traiter, les techniques à maîtriser (chirurgie, radiologie, prise en charge plus globale…), le public concerné (nouveau-nés, personnes âgées, femmes enceintes…) et le lieu d'exercice (hôpital public, clinique privée, cabinet en ville). C'est également valable pour son rythme de travail : certaines disciplines nécessitent d'effectuer de nombreuses gardes ; d'autres exigent de se tenir informé des progrès de la recherche... Parfois moins connu, le créneau des soins non curatifs : médecine du travail, médecine légale, expertise, laboratoires, etc. Dans ces domaines, les médecins-spécialistes ne soignent pas, ils rédigent des rapports, aiguillent vers leurs confrères…
Prise en charge et suivi
Comme un médecin généraliste, le médecin spécialiste accompagne parfois ses malades sur la durée. Son rôle de prévention et de surveillance est important : dépistage de risque de cancer pour le gynécologue, suivi des vaccinations pour le pédiatre, contrôles réguliers de la vision pour l'ophtalmologue… A contrario, son intervention peut être ponctuelle, pour un examen, une urgence…
Carrière et salaire
Pénurie de praticiens dans certaines spécialités
Actuellement, on compte près de 130 000 médecins spécialistes en exercice. Avec les départs à la retraite, l'absence de médecins dans certaines régions, le relèvement du nombre d'étudiants admis en médecine, les perspectives d'emploi sont favorables aux futurs diplômés. Surtout pour certaines disciplines qui connaissent une véritable pénurie : l'anesthésie-réanimation, la pédiatrie, la psychiatrie, la gynécologie-obstétrique et la chirurgie.
Des régions plus accessibles que d'autres
On note de grandes disparités d'emploi selon les régions. Ouvrir un cabinet dans le nord de la France est beaucoup plus facile qu'en Ile-de-France, en Alsace ou dans le Sud. Les petits hôpitaux de province sont moins attrayants que ceux des métropoles... mais ils embauchent.
S'associer pour partager les frais
L'installation d'un médecin libéral nécessite de lourds investissements, notamment dans certaines spécialités qui exigent l'acquisition de matériel onéreux (cardiologie, radiologie...). C'est pourquoi il est souvent préférable de s'associer pour partager les charges financières, tout en maintenant une seconde activité à l'hôpital. A l'hôpital, le médecin a le statut de praticien hospitalier et non pas fonctionnaire. La pratique de groupe au sein de maisons de santé de soins pluridisciplinaires se développe aussi.
Salaire du débutant
4081 euros brut par mois à l'hôpital. En libéral, les rémunérations sont très variables d'une spécialité à l'autre.
Accès au métier
Au moins 10 ans d'études sont nécessaires pour former un médecin spécialiste. Un cursus long, qui débouche sur le DE (diplôme d'État) de docteur en médecine, avec mention de la spécialité. La PACES (première année commune aux études de santé) est accessible après le bac (filière scientifique recommandée) et se termine par un concours (20 % d'admis).
- Les 2e et 3e années : enseignements des bases théoriques de la médecine (anatomie, biologie) et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, de niveau licence.
- Les 4e, 5e et 6e années : acquisition d'une formation complète ; pratique hospitalière augmentée. En fin de 6e année, passage des ECN (épreuves classantes nationales) : les résultats et le rang de classement conditionnent le choix de la spécialité et/ou de la région où effectuer l'internat.
L'internat : préparation d'un diplôme d'études spécialisées (DES) pendant 4 ou 5 ans. Le diplôme d'État de docteur en médecine, avec mention de la spécialité, est délivré après la soutenance d'une thèse. Possibilité de poursuivre avec un diplôme d'études spécialisées complémentaires (DESC), parfois indispensable pour exercer certaines spécialités (médecine du sport, cancérologie, chirurgie plastique…).
Niveau bac + 10 et plus
- DE (diplôme d'État) de docteur en médecine, avec mention de la spécialité.
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016