Prothésiste dentaire



Présentation

Statuts

salarié/artisan

Secteur professionnel

secteur santé

Centres d'intérêt

exercer un travail manuel/travailler un matériau/fabriquer, construire

Nature du travail

Mouler des maquettes

Les dentistes, stomatologues ou orthodontistes relèvent la première empreinte dentaire de leur client. Ils transmettent au prothésiste dentaire ce moule et les indications de l'appareil dentaire à réaliser. À partir de cette empreinte faite d'une sorte de mastic, le prothésiste fait un moule en plâtre, « objet de travail » qu'il ponce et modèle jusqu'à obtenir l'appareil voulu. Puis il fait une dernière maquette en cire correspondant exactement à la commande.

Fabriquer la prothèse

Après ces étapes de moulage, quand il est bien certain de remplir les préconisations demandées, le prothésiste fabrique le dernier appareil en remplaçant la cire par de la céramique, du métal, de la résine ou tout autre matériau adapté. Il fait les finitions par ponçage, meulage, polissage. Ces opérations peuvent prendre plusieurs heures. Il contrôle très régulièrement chaque intervention, car l'ajustement est défini à bien moins d'un millimètre près.

Poser et réajuster

La prothèse terminée, elle retourne dans les mains du dentiste ou stomatologue pour la pose et l'ajustage. Le prothésiste n'intervient que pour des retouches importantes. En plus des créations de prothèses dentaires, il répare, modifie des appareils dentaires, et réalise des appareils d'orthodontie.

Carrière et salaire

Surtout en laboratoire

On dénombre environ 6 000 laboratoires de fabrication de prothèses dentaires employant 85 % des professionnels diplômés.

Une situation moins favorable

Sur les 6 millions de prothèses posées chaque année, on estime à environ 2 millions celles qui seraient fabriquées à l'étranger. Face à cette concurrence internationale, le secteur recherche en permanence des améliorations, aussi bien sur le plan technique (matériaux, procédés de calcul et de fabrication...) que sur le plan commercial. La demande en prothèses dentaires reste cependant assez stable.

Devenir indépendant

Après quelques années d'expérience, le prothésiste peut reprendre ou créer son laboratoire. Compte tenu de la concurrence, l'installation doit être très bien préparée. La responsabilité du prothésiste évolue vers la gestion administrative courante (stocks, moyens techniques et financiers, ressources humaines) et l'organisation de la production.

Salaire du débutant

1725 euros brut par mois.

Accès au métier

Pour exercer ce métier, il est indispensable d'obtenir le bac professionnel prothèse dentaire. Accessible après la 3e , il est le point d'entrée dans la filière, et débouche sur des postes de technicien, sous l'autorité d'un supérieur hiérarchique ou d'un chef de laboratoire. Il peut être complété par le BTS prothésiste dentaire qui permet de devenir à la fois un technicien hautement qualifié dans la conception de prothèses, et un véritable chef d'entreprise, capable de gérer un laboratoire.

Ceux qui visent un poste à responsabilité peuvent aussi choisir la filière artisanale en préparant le BTM (brevet technique des métiers ; en 3 ans après un bac général, ou en 1 an après le bac pro prothèse dentaire), puis le BTMS (brevet technique des métiers supérieur ; en 2 ans après le BTM, reconnu à bac + 2).

Niveau bac

  • Bac pro prothèse dentaire
  • BTM prothésiste dentaire

Niveau bac + 2

  • BTMS prothésiste dentaire
  • BTS prothésiste dentaire

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Prothésiste dentaire"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016