Technicien/ne automobile
Présentation
Statuts
salarié/artisan
Métiers associés
dépanneur-remorqueur / dépanneuse-remorqueuse, expert / experte automobile, mécanicien / mécanicienne de compétition, préparateur / préparatrice de moteurs (mécanique de compétition), préparateur-développeur / préparatrice-développeuse de véhicules de compétition, responsable maintenance dans les grandes flottes de véhicules, technicien / technicienne à la réception d'atelier (réceptionnaire), technicien / technicienne de maintenance de véhicules à énergie propre, technicien / technicienne de maintenance poids lourds, technicien / technicienne de service rapide, technicien / technicienne en électricité-électronique-froid-climatisation poids lourds, technico-commercial / technico-commerciale poids lourds
Secteur professionnel
secteur commerce réparation contrôle technique automobile/secteur maintenance/secteur construction automobile
Centres d'intérêt
exercer un travail manuel/réparer, entretenir, installer des équipements
Nature du travail
Trouver l'origine de la panne
Après avoir analysé les informations données par le conducteur, le technicien examine rapidement le véhicule. Cette phase lui permet d'émettre une première hypothèse sur l'origine du dysfonctionnement ou de la panne. À l'aide du matériel électronique d'aide au diagnostic, il procède à des contrôles plus précis et détaillés sur les éléments mécaniques, électriques ou électroniques incriminés.
Remplacer et réparer
L'interprétation des résultats des tests effectués va lui permettre d'identifier l'origine de la défaillance. À partir de ce diagnostic, il va pouvoir établir la liste des travaux à réaliser et des pièces à changer. Il arrête alors le planning de l'intervention, après acceptation du devis par le client. Le mécanicien approvisionne son poste de travail en pièces, démonte les organes défectueux, remplace ou remet en état les éléments endommagés. Puis il effectue les différents réglages nécessaires en suivant les recommandations du constructeur.
Au service du client
Il procède aux essais sur route et réalise les dernières mises au point. L'intervention terminée, il rend le véhicule à son conducteur, explique en détail les travaux effectués et commente la facture. Concurrence oblige, il est impératif de satisfaire la clientèle pour la fidéliser. Le technicien s'adapte à de nouvelles activités : interventions rapides (assistance 24 heures sur 24), précontrôle technique, forfaits révision-entretien...
Carrière et salaire
Une rude concurrence
À l'heure où l'électronique intervient dans plus de 20 % des fonctions d'un véhicule, les garages non rattachés à un réseau sont amenés à s'adapter ou à disparaître. Peu de débouchés, donc, à espérer de ce côté-là. La concurrence est vive entre les concessionnaires des grandes marques et leurs agents, et les centres auto et centres de réparation rapide (Norauto, Feu vert, Maxauto, Speedy, Midas...) qui proposent une palette de plus en plus large de services en entretien et en réparation.
Des possibilités d'évolution
Dans les grosses structures, le technicien auto peut, après quelques années d'expérience, accéder au poste de chef d'équipe ou de chef d'atelier. Il peut également devenir réceptionnaire (accueil du client) ou conseiller technique (suivi de l'évolution technologique, assistance aux techniciens). Avec une formation en gestion, on peut envisager de se mettre à son compte et de créer une entreprise artisanale.
Salaire du débutant
Du Smic à environ 1600 euros brut par mois, selon la taille de la structure d'accueil.
Accès au métier
Bac pro au minimum
Le diagnostic occupant une place prépondérante en maintenance automobile, le bac pro est le minimum requis pour être autonome. Le titulaire du CAP maintenance des véhicules est un exécutant, un ouvrier qualifié. Le diagnostic lui est donné. Il démonte, remplace ou répare les éléments défectueux, et remonte le tout. Il réalise des mesures et des contrôles, effectue des réglages simples. Le bac pro donne les connaissances nécessaires pour poser un diagnostic. Il permet aussi de s'adapter aux nombreuses évolutions techniques du secteur.
Après la 3e
Le bac pro maintenance des véhicules se décline en différentes spécialités : motocycles, véhicules de transport routier, voitures particulières.
Les formations qui mènent à ce métier
- ELECTRONIQUE AUTOMOBILE
- ELECTRICITE AUTOMOBILE
- PNEU
- HYDRAULIQUE AUTOMOBILE
- REPARATION VEHICULE INDUSTRIEL
- SUSPENSION
- FREINAGE
- MECANIQUE AUTOMOBILE
- CONTROLE TECHNIQUE AUTOMOBILE
- CONSTRUCTION MAINTENANCE VEHICULE PROPRE
- TRANSMISSION MECANIQUE
- MECANIQUE CONSTRUCTION REPARATION
- CLIMATISATION VEHICULE
- MECANIQUE SPORTIVE
- MOTEUR
- ALLUMAGE CARBURATION
- MOTEUR ESSENCE
- LUBRIFICATION
- POMPE
- INJECTION MOTEUR
- MOTEUR DIESEL
- INSPECTION ASSURANCE
sur le site de l'ONISEP Fiche mise à jour le 20 mai 2016