Traducteur/trice-interprète



Présentation

Statuts

fonctionnaire/libéral/salarié

Secteur professionnel

secteur industrie/secteur fonction publique/secteur services aux entreprises

Centres d'intérêt

pratiquer les langues vivantes/travailler à l'étranger

Nature du travail

Traduire sans trahir

Le traducteur transpose un texte écrit en en respectant le fond et la forme. Il traduit toujours vers sa langue natale. S'il peut traduire des romans, il travaille surtout sur des documents juridiques et financiers (contrats, rapports annuels, etc.), techniques (brevets, fiches techniques, modes d'emploi, etc.), commerciaux (plaquettes, courriers...), audiovisuels (DVD, Internet, etc.).

Restituer le message essentiel

L'interprète transpose le discours d'un orateur (par exemple, un Russe) dans la langue de ses auditeurs (par exemple, des Espagnols). Il interprète, c'est-à-dire qu'il restitue l'essentiel d'un discours avec la même intensité. Ce n'est pas uniquement du mot à mot. Pour cela, il doit préparer son intervention grâce aux documents fournis par les organisateurs (discours, plaquettes...) mais aussi en revoyant le vocabulaire technique ou l'actualité du secteur par exemple.

Dans une cabine et avec un casque, il pratique l'interprétation simultanée (à la télévision, dans les grandes manifestations multilingues...) par tranche de 30 minutes en alternant avec un collègue car l'exercice exige une concentration énorme. L'interprétation consécutive se fait dans des réunions plus restreintes et l'interprétation de liaison concerne les transactions commerciales.

Carrière et salaire

Des spécialités convoitées

Ingénierie, médecine, biologie, droit, finance, informatique, communication, ressources humaines... toutes les spécialités sont des créneaux porteurs pour le traducteur-interprète. À lui de suivre l'actualité (développement durable, énergies alternatives, etc.) et d'observer l'évolution des relations internationales pour se positionner sur les langues de demain : chinois, japonais, arabe, estonien...

Vers de nouveaux métiers

De nouveaux métiers sont en train de se développer avec l'explosion des TIC (technologies de l'information et de la communication) : sous-titrage, doublage, traduction de SMS pour les télécommunications, de sites web... Sur Internet, le localisateur traduit mais intervient également sur l'outil, ce qui exige des compétences spécifiques en informatique.

Des besoins en hausse

Avec l'internationalisation des échanges, les besoins sont en hausse et touchent la majorité des entreprises (exportatrices, internationales), des grands organismes scientifiques, des laboratoires médicaux, des compagnies d'assurances, des cabinets d'avocats... Petit bémol : la fonction de traducteur-interprète est souvent externalisée et les postes salariés sont rares.

Salaire du débutant

Très variable en fonction du statut et de l'activité.500 à 900 euros brut par jour pour un interprète de conférences indépendant (environ 50 % de charges à déduire).

Accès au métier

Pour devenir traducteur-interprète, il faut acquérir une compétence dans un domaine ; maîtriser au moins 2 langues en plus de sa langue maternelle ; vivre à l'étranger pour s'imprégner de la culture et... étudier car les formations se pensent aussi à l'international. À noter l'ESIT (Paris 3) et l'Institut catholique de Paris (ISIT) proposent également des formations en traduction et interprétariat.

Niveau bac + 5

  • Masters Traduction et interprétation
  • Diplôme de traducteur
  • Diplôme d'interprète de conférence

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Traducteur/trice-interprète"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016