Illustrateur



Un bon coup de crayon et une personnalité : tels sont les atouts de l’illustrateur qui met en images un article de presse, un conte pour enfants ou un message publicitaire.


Traduire un texte en image
L’illustrateur met en images un article de presse, une histoire ou un message publicitaire. Il crée un univers graphique avec des techniques d’expression (dessin à la plume, à-plat couleur, aquarelle, collage...) adaptés au support sur lequel il travaille. Dans tous les cas, il utilise de plus en plus l’outil informatique. En particulier pour illustrer un jeu vidéo, un site internet.
Une créativité sur mesure
Le travail de l’illustrateur peut différer suivant son secteur d’activité.
Dans la publicité, il est choisi par le directeur artistique. Il doit suivre un cahier des charges en respectant des délais très brefs, ce qui peut, parfois, brider sa créativité.
Dans la presse, il peut s’exprimer davantage, mais doit respecter le style du journal ou de la revue.
L’édition est le domaine où il peut faire preuve de créativité sans limites. Il rencontre l’auteur, se livre à des recherches documentaires sur le sujet à illustrer, réalise des esquisses.
Compétences requises
De l’humour et une opinion
Les magazines remplacent souvent les photos par des illustrations. Ces dernières doivent donc apporter un plus : de l’humour, de l’imagination, un esprit journalistique et parfois même une opinion politique. C’est le cas des journalistes de presse, par exemple.
Sens artistique développé
L’illustrateur est avant tout un artiste ! Il doit avoir du talent et un bon coup de crayon. Caricatural, naïf... on le choisit en fonction de son style. Le métier de dessinateur de presse requiert un trait et une personnalité affirmés.
Savoir se vendre
Le talent ne suffit pas... il ne faut pas hésiter à se vendre, faire du porte-à-porte avec son book pour proposer ses dessins. Et persévérer... ne pas hésiter à relancer les maisons d’édition et les directeurs artistiques. Tisser un réseau relationnel pour se faire connaître est tout aussi indispensable.
Lieux d’exercice et statuts
Très souvent en free-lance
Il choisit souvent le statut d’indépendant (free-lance). Son book (recueil de ses réalisations) sous le bras, il va démarcher les directeurs artistiques. À lui de savoir se vendre, de continuer à dessiner, de voir ce qui se fait pour essayer de s’adapter. Il peut aussi travailler par l’intermédiaire d’agences.
De l’édition à la presse
Il illustre différentes rubriques : articles politiques, culturels, artistiques, de mode, horoscope... Il peut travailler pour la presse enfantine, réaliser des couvertures de livres de poche...
Dessinateur de presse comme Cabu, Plantu ou Wolinski, sa fonction se rapproche d’un éditorialiste qui analyse l’information et donne son point de vue, en mettant l’actualité en images.
Carrière et salaire
Des débouchés variés
Bien que peu nombreux, les débouchés sont variés. dans l’édition, la publicité, les livres pour la jeunesse, dans la presse, la bande dessinée. On choisit souvent l’illustrateur en fonction de son style.
Difficile de percer
Trop nombreux sur le marché, les illustrateurs ont du mal à vivre de leurs dessins. Seulement la moitié d’entre eux arrive à en vivre.
Dans ce métier, la personnalité est aussi importante que le talent. Il faut obtenir des rendez-vous, présenter ses travaux, ne pas hésiter à relancer les personnes contactées... Un travail de longue haleine qui nécessite aussi dynamisme et audace.
Salaire du débutant
Smic.
Accès au métier
Si beaucoup d’illustrateurs sont autodidactes, il existe de nombreuses formations. Au départ : le bac STID2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués) pour commencer, suivi d’une formation artistique.
Les élèves issus d’un bac général doivent passer 1 an en classe de mise à niveau en arts appliqués.
Il existe également de nombreuses écoles privées de graphisme qui peuvent constituer une bonne formation.
Niveau bac + 2
BTS communication visuelle, option graphisme, édition, publicité ;
Diplôme des métiers d’art (DMA) arts graphiques, option illustration ;
Niveau bac + 3
Diplôme national d’art et technique (DNAT) design graphique ;
Niveau bac + 4
Diplôme supérieur d’arts appliqués (DSAA) illustration médicale et scientifique ;
Niveau bac + 5
Diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) option communication.

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